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Maïsadour, pilote sur l’illettrisme

Au sujet de leur nouvelle initiative de lutte contre l'illettrisme, Christophe de Lagoutine, nouveau DRH de Maïsadour, tient à préciser que « ce programme ne concerne ni l’analphabétisme, ni le français langue étrangère, pour lequel nous avons des formations dans quasiment tous nos sites ».

Le groupe coopératif Maïsadour vient de mettre en œuvre une opération pilote pour lutter contre l’illettrisme sur son site Delpeyrat, à Aurice (Landes).

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À nouveau directeur, nouvelles perspectives. Christophe de Lagoutine, ancien DRH du pôle gastronomie de Maïsadour, est désormais DRH de ce groupe coopératif, en remplacement de Jean-Luc Levêque qui a changé d’orientation professionnelle.

Et récemment, le nouveau DRH a lancé, dans les locaux du site Delpeyrat d’Aurice (Landes), une opération pilote de lutte contre l’illettrisme. « AG2R, qui est notre organisme de prévoyance, nous a contactés pour lancer cette démarche pilote. J’ai immédiatement accepté », explique-t-il. Le petit site d’Aurice, qui emploie 35 personnes, a été identifié pour initier cette dynamique. « Si l’expérience se révèle positive, on l’étendra sur d’autres sites du groupe », assure Christophe de Lagoutine.

Un sujet délicat

Concrètement, ce programme va durer six mois. « Il s’agit d’abord de former les managers, d’identifier des référents en externe et en interne, puis de sensibiliser les collaborateurs. Personne ne va lever le doigt en disant qu’il a ce souci. » D’où la nécessité « de délicatesse. On est là pour aider les gens dans leur vie personnelle et leur vie professionnelle. »

L’illettrisme concerne des personnes qui ont été scolarisées, mais qui ont des difficultés à lire, écrire, compter. « Lorsque ces personnes seront repérées et volontaires, elles auront accès à des formations dispensées par quelqu'un de compétent », ajoute Christophe de Lagoutine qui n’a aucun doute sur cette initiative. « C’est un vrai sujet de solidarité. On prend soin de nos collaborateurs et l’entreprise sera plus performante. »

La majeure partie des coûts sont pris en charge par AG2R. « Si nous décidons d’élargir le programme, nous en ferons sans doute une priorité de notre budget formation », anticipe Christophe de Lagoutine.

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