Atekka lance une assurance protection juridique agricole

Sur sa plateforme de souscription, la néoassurance Atekka (groupe InVivo) a mis en ligne une nouvelle offre, la protection juridique agricole, à destination des agriculteurs. Cette nouvelle assurance est en fait proposée en option de l’assurance récolte, déjà portée auprès des exploitants agricoles, essentiellement par les coopératives et négoces.

Ce qui permet d’accéder à un tarif de souscription intéressant à hauteur de 99 € par an. « C’est un tarif fixe qui s’avère trois moins cher que ceux pratiqués sur le marché », précise Antoine Poupart, président d’Atekka.

Une prise en charge jusqu’à 30 000 €

Cette protection juridique a été conçue pour couvrir tout litige ou tout recours offensif, notamment avec les administrations et les collectivités, sur tous les sujets d’étude d’impact, d’irrigation, de méthanisation, de ZNT, de bâtiment d’élevage…

Le champ d’intervention est donc vaste et s’intéresse à tout l’écosystème de l’exploitation agricole et aux différentes parties prenantes. « Un autre point qui différencie cette offre de celles du marché, ajoute Antoine Poupart. Tout comme la prise en charge qui peut se monter à 30 000 euros par litige. » Et une exploitation qui a plusieurs litiges va pouvoir accéder autant de fois à ce montant.

Un réseau d’experts et d’avocats

D’autre part, Atekka met à disposition un réseau d’avocats et d’experts, spécialistes de toutes ces questions agricoles. Un guichet unique permet aux agriculteurs d’entrer en contact avec des collaborateurs qui vont les orienter vers les personnes adéquates selon leur zone géographique et le type de litige.

Cet accompagnement peut démarrer en amont de tout contentieux, pour justement l’éviter. Les phases amiables et précontentieuses sont donc également couvertes par cette police d’assurance.

Cette offre devrait pouvoir toucher de plus en plus d’agriculteurs, puisque le nombre d’assurés à l’assurance récolte d’Atekka devrait augmenter de 70 % sur 2022-2023, en regard de 2021-2022, avec un doublement prévu des volumes de primes (20 M€ contre 10 M€).