La FNA fait entendre sa voix au Sia
La Fédération du négoce agricole a, pour la deuxième année consécutive, organisé une table d’hôte sur le stand Agridemain, au Sia, et a pu aussi rencontrer de nombreuses personnalités politiques.
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Comme la thématique d’Agridemain, lors du Salon de l’agriculture, était articulée autour de la souveraineté alimentaire, c’est tout naturellement que la Fédération du négoce agricole a organisé, pour la deuxième année consécutive, sa table d’hôte sur cette thématique, sur le stand de ce mouvement dont il est adhérent.
Étant même membre fondateur de ce mouvement rassemblant les principales organisations professionnelles du secteur agricole autour d’une vision commune de l’agriculture, la FNA a à cœur d’apporter sa pierre à l’édifice en participant notamment aux actions de communication mises en place. « Nous avons souhaité positionner notre rôle sur ce sujet de la souveraineté alimentaire. Après un rappel de sa définition par André Fougeroux, de l’Académie d’agriculture de France, nous avons déroulé le débat autour des moyens de production et des circuits de commercialisation », relate Antoine Pissier, président de la FNA.
Quatre représentants du négoce
Le négoce était aussi représenté à ce débat par Olivier Bidault (groupe Issipa) et Jean-Claude Coisnon, deux négociants, et Simon Aimar, directeur du Naca. « Olivier Bidaut est intervenu, avec Delphine Guey, présidente de l’Unifa, sur le volet productions. La problématique des usines d’engrais avec la décarbonation a été ainsi abordée, de même que celle de la suppression de molécules en phyto sans alternative pour les remplacer. »
Pour traiter du volet sur la commercialisation, la FNA a fait appel à Jean-Claude Coisnon et Lionel Deloingce, vice-président d’Intercéréales. Ils ont été rejoints par Eric Thirouin, président de l’AGPB. Et Simon Aimar a apporté sa touche en rappelant que la souveraineté alimentaire n’est pas une posture de repli sur soi, puisque la capacité à exporter est maintenue et est même une approche stratégique.
« Nous n’avons jamais eu autant de contacts »
La FNA a pu aussi faire entendre sa voix auprès de plusieurs députés, représentants de Région, et aussi de ministres comme Marc Fesneau. « Nous avons eu un grand nombre de rencontres sur le stand de notre interprofession Intercéréales. Nous le faisons pour la filière céréalière, et non pas seulement pour notre famille de négoces. »
Quelques tables rondes et plateaux télé plus tard, Antoine Pissier a clôturé le salon par l’AG de sa Fédération, organisée ces dernières années sur le temps du Sia pour permettre aux négociants d’en profiter. « Nous avons un triptyque : représentativité, influence et expertise. En termes d’influence, notre voix est mieux entendue aujourd’hui. Nous n’avons jamais eu autant de contacts avec le ministre de l’Agriculture, les députés et tout notre écosystème. » Rendez-vous est pris pour le prochain congrès de la FNA qui se tiendra le 23 novembre à Orléans.
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