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Fermes de Figeac : quand l’artiste habite chez l’agriculteur

Nicolas Tubéry, artiste vidéaste et sculpteur (ici en train de filmer), a été choisi il y a quelques mois par les agriculteurs membres de la commission Liens et Territoire de Fermes de Figeac pour vivre cette résidence originale.

En collaboration avec une Maison des arts, Fermes de Figeac organise des résidences artistiques en milieu agricole. De quoi rapprocher deux mondes qui se parlent peu.

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« L’objectif était de porter un regard un peu différent sur le monde agricole, de connecter le monde agricole et celui de l’art, et de faire sortir l’art de ses lieux habituels », témoigne Liza Mesmeur, responsable communication de la coopérative Fermes de Figeac. Il y a quelques jours vient en effet de se conclure la première résidence artistique en milieu rural organisée par Fermes de Figeac, en collaboration avec la Maison des arts de Cajarc (Lot), un centre d’art contemporain.

Une exposition pour partager cette immersion

Concrètement, un artiste, Nicolas Tubéry, a été hébergé dans trois fermes lotoises pendant trois mois. À l’issue de son séjour, il propose une exposition, visible depuis le 10 mars dernier et jusqu’au 21 mai à la Maison des arts de Cajarc.

© Fermes de Figeac - De ces trois mois de résidence est née une exposition, dont le vernissage avait lieu vendredi 10 mars, à la Maison des arts de Cajarc (Lot).

« Au début, quand il arrive, on se demande comment ça va se passer, admet Claude Vergne, l’un des agriculteurs hôtes. Et puis on partage, il passe du temps avec nous, travaille à nos côtés… C’est une vraie rencontre. Et c’est intéressant de découvrir ce qui peut ressortir en termes artistiques. »

« Une sorte de trait d’union »

Il faut dire que Nicolas Tubéry, vidéaste et sculpteur, est également fils d’agriculteur audois. « J’ai beaucoup travaillé sur l’agriculture, même si c’est la première fois que je faisais une résidence en lien avec une coopérative. Du coup, c’était plus facile pour aller rencontrer des agriculteurs, il y avait beaucoup moins de réserves. En milieu agricole comme dans l’art, il peut y avoir des a priori. Je suis une sorte de trait d’union. »

Cette résidence artistique est une première, pour Fermes de Figeac, mais l’expérience va être reconduite. Dès fin mars, un nouvel artiste va être choisi.

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