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Gestion de l’eau : Vivadour passe la seconde

Depuis 2002, Vivadour a soutenu la création d'une vingtaine de lacs, tandis qu'une trentaine ont été « régularisés ou améliorés ». En tout, un million de mètres cubes ont été créés ou sécurisés.

Vivadour annonce le déploiement de la phase 2 de son projet Eaux Vives. La coopérative mettra plus de moyens humains, en communication et en recherche, pour soutenir la création et la gestion de la ressource en eau.

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Quelques jours avant la journée mondiale de l’eau, mercredi 22 mars, Vivadour annonçait le déploiement de la phase 2 de son projet Eaux Vives. Cette initiative de la coopérative du Sud-Ouest, lancée il y a déjà vingt et un ans, vise à soutenir la création et la gestion de la ressource en eau.

Un budget annuel de 200 000 €

« L’équipe va passer de 1,5 à 3,5 personnes, les actions de communication et de R & D vont être développées. Le budget va être porté à environ 200 000 € annuels, contre 100 000 à 150 000 € actuellement », souligne Frédéric Marcato, directeur du service environnement, énergies renouvelables et développement de Vivadour.

© VIvadour - « Nous avons à notre disposition un panier de solutions, mais nous faisons face à des obstacles réglementaires toujours plus nombreux », regrette Frédéric Marcato, directeur du service environnement, énergies renouvelables et développement de Vivadour.

Le projet Eaux Vives a commencé par l’étude des blocages. Les premiers ont été levés par la création d’un « fonds d’amorçage » pour financer les phases d’avant-travaux. Ces fonds sont remboursés par les agriculteurs si le projet aboutit, ce qui est très souvent le cas. Ce d’autant plus que l’équipe est montée en compétence et travaille de concert avec les DDT.

Une vingtaine de lacs créés en vingt ans

Dans le même temps, Vivadour a lancé des innovations techniques. Depuis 2002, une vingtaine de lacs ont donc été construits et une trentaine « régularisés ou améliorés ». En tout, un million de mètres cubes ont été créés ou sécurisés. « Ça reste des petits lacs, à l’échelle des exploitations, qui permettent de sécuriser un atelier », témoigne Frédéric Marcato. Bref, assure-t-il, « nous avons à notre disposition un panier de solutions. Mais nous faisons face à des obstacles réglementaires toujours plus nombreux. »

Du fait de cette riche expérience, Vivadour est devenu référent eau à La Coopération agricole.

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