La Cavac déploie l’agriculture régénérative

Ce projet pour une agriculture régénérative « est né du constat qu’il faut accompagner la transition des modes de production, avec l’objectif d’augmenter la résilience des sols », précise la Cavac dans un communiqué diffusé vendredi 21 avril.

Dans cette perspective, la coopérative a choisi de mettre l’accent sur la formation de ses adhérents. Dans le cadre d’un partenariat avec l’association Pour une agriculture du vivant, elle leur propose un cycle complet centré sur l’agronomie.

Priorité aux élus et techniciens

Les premières sessions ont eu lieu courant mars, en Vendée et dans les Deux-Sèvres. La Cavac précise que ces formations s’adressent, dans un premier temps, aux élus des 11 comités de section et aux techniciens de ces territoires.

L’objectif est qu’ils reçoivent « le même niveau de connaissance » et puissent envisager « la création de groupes d’expérimentation ». Deux à trois journées complémentaires sont prévues, sur des thèmes plus pointus.

Évaluer les progrès

Au-delà, la coopérative s’empare également de l’indice de régénération. Également développé par l’association Pour une agriculture du vivant, il permet de calculer les progrès agronomiques d’une exploitation. Démultiplié, il est aussi un outil stratégique pour la coopérative.

« L’objectif n’est pas d’attendre que nos clients nous imposent les choses, mais d’être force de proposition sur un nouveau type d’agriculture qui correspond à leurs attentes, notamment en matière environnementale », rappelle Jean-Luc Lespinas, responsable du service Agronomie, dans la vidéo tournée début mars lors du lancement du projet Cavac pour une agriculture régénérative.

Invité d’honneur

L’évènement avait alors rassemblé 250 agriculteurs et techniciens, le 7 mars, à La-Roche-sur-Yon, et le 8 à Antigny (Vendée), autour de Konrad Schreiber, agronome spécialiste de la fertilité des sols.