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Avec Transitions, Vivescia s’engage dans l’agriculture régénérative

Le projet Transitions a été présenté à la Foire de Châlons par les équipes de Vivescia : Julien Roy (directeur projets stratégiques), Savine Oustrain (directrice agronomie et recherche), Armand Gandon (chef de projet bas carbone) et Valérie Frapier (directrice RSE).

Avec des partenaires de l’aval, Vivescia a lancé, vendredi 8 septembre à la Foire de Châlons, le programme Transitions. Objectif : accompagner 1 000 agriculteurs dans la réduction des gaz à effet de serre et l’amélioration de la biodiversité et de la santé des sols.

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En réflexion depuis deux ans, le programme Transitions proposé par Vivescia et présenté vendredi 8 septembre à Châlons-en-Champagne (Marne), démarre cette campagne avec l’engagement pour trois ans de 200 agriculteurs, puis 500 pour la récolte 2025, pour atteindre 1 000 en 2026 (sur 7 000 agriculteurs actifs). Il comprend trois volets : la décarbonation (réduction de 20 % des GES d’ici 2030), la biodiversité et la santé des sols. L’objectif est également que ce projet soit dupliqué ailleurs en France.

30 techniciens formés

Transitions propose un socle agronomique (et non un énième cahier des charges) à appliquer à l’échelle de l’exploitation, construit sur des référentiels reconnus (label bas carbone grandes cultures, certification environnementale de niveau 2 et HVE), les travaux de Vivescia et l’expertise d’Earthworm sur les sols. Pour valoriser les progrès, il s’appuiera sur des indicateurs de résultats et non de moyens. Les agriculteurs seront soutenus sur le plan technique grâce à des formations et à l’appui de 30 techniciens formés spécifiquement depuis avril dernier.

Pour noter les progrès obtenus et les rendre accessibles de l’amont à l’aval, Vivescia se dote de plusieurs outils : traçabilité des données brutes de l’agriculteur, imagerie satellitaire pour mesurer des durées de couverture des sols, mesure de séquestration du carbone dans les sols et d’émission de GES. Les clients de l’aval pourront ainsi prouver au consommateur final les progrès réalisés.

Une prime de 100 à 150 €/ha

Qui dit transition, dit risque économique. Pour ne pas faire peser ce risque sur les seuls agriculteurs, ceux-ci recevront une prime supérieure au coût engendré par le programme. Elle devrait être comprise entre 100 et 150 €/ha/an en fonction du niveau de performance atteint et de l’espèce cultivée. Une rémunération possible grâce au modèle économique de Transitions financé majoritairement par des acteurs de l’aval (Avril, sa filiale Saipol, Roquette et Tereos pour l’instant) et les filiales de Vivescia Industries.

« À partir du moment où on veut le dupliquer, il faut s’appuyer sur les clients pour le financer, souligne Christoph Büren, président du groupe Vivescia. Étant également engagées dans une réduction des GES, ces industries ont besoin de programmes comme Transitions. L’impact sur le consommateur sera limité en termes de coût. »

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