Cristal Union lance RegAg, une démarche agroécologique rémunérée

« Alors que le contexte agroclimatique évolue, avec de nouvelles questions sur la protection des sols, la biodiversité, la disponibilité en eau et la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, il est de notre rôle de poursuivre et d’amplifier notre mobilisation pour une production plus durable », estime Olivier de Bohan, président de Cristal Union.

L’objectif de cette démarche agroécologique intitulée RegAg est en effet de réduire les émissions de GES des exploitations betteravières et d’augmenter le stockage de carbone dans les sols via différentes pratiques agroécologiques : gestion des résidus et de la fertilisation azotée, couverts d’intercultures, travail du sol, choix de variétés bas intrants, désherbage mécanique…

Un score agroécologique

Pour mesurer les pratiques agroécologiques de ses coopérateurs, Cristal Union propose deux outils simples sur son intranet : un autodiagnostic (Cristal Vision) et un diagnostic carbone simplifié (MyEasyCarbon). Pour chaque producteur sera calculé un score agroécologique qui déterminera l’accès ou non à la prime RegAg dès la récolte 2023. Le montant de cette prime sera défini en fin de campagne.

Dans un premier temps, Cristal Union souhaite accompagner 10 % de ses coopérateurs dans cette démarche qui s’inscrit dans une stratégie de long terme. Engagé avec le mouvement Pour une agriculture du vivant (PADV) depuis cinq ans, le groupe sucrier proposait déjà depuis 2015 un référentiel de durabilité (Cristal Vision smart sugar beet) ainsi qu’une prime HVE depuis 2021. La prime RegAg devrait remplacer la prime HVE.

Des clients qui adhèrent

Cette démarche est valorisée commercialement par Cristalco, filiale de Cristal Union, avec Amplify, première offre européenne de sucres et d’alcools agroécologiques et bas carbone à laquelle plusieurs clients du groupe ont déjà adhéré. « L’objectif premier de Cristal Union est d’assurer la meilleure valorisation des productions de ses adhérents, tout en répondant aux attentes de ses clients », rappelle Olivier de Bohan.