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Mickaël Murail, DG de Cosset : « Les clients nous ont suivis »

« Nous bénéficions maintenant des fonctions support du groupe Cavac. C’est un confort, qui permet de consacrer plus de temps aux producteurs », fait part Mickaël Murail, DG du négoce Cosset.

La famille Jalleau-Cosset ayant souhaité passer la main, le négoce Cosset, basé à Saint-Pompain (Deux-Sèvres), a été racheté par la Cavac en juillet dernier. En plein déménagement, Mickaël Murail, le nouveau directeur, a dressé le 10 novembre un bilan positif de ces derniers mois.

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Depuis le 1er juillet, vous êtes à la tête du négoce Cosset. Qui vous a remplacé au poste de responsable collecte que vous occupiez depuis 2021 ? Y a-t-il eu d’autres mouvements en interne ?

Mickaël Murail : C’est Adrien Pons, qui vient de la Cavac [ex-animateur marché céréales, ndlr], qui nous a rejoints le 1er octobre comme responsable marchés. La famille Jalleau-Cosset a choisi de céder le négoce pour une somme de raisons. Christian Cosset, qui possédait 94 % des parts, a 75 ans, d’où la nécessité de préparer sa succession. L’augmentation de la pression réglementaire a joué aussi. Nous préparons les départs progressifs des anciens dirigeants. Christian Cosset, Cécile Jalleau-Cosset et Olivier Jalleau partiront entre décembre 2023 et mars 2024. Le négoce compte 45 personnes, pour un chiffre d’affaires 2022-2023 estimé un peu en dessous de 100 M€.

Que change le rachat par la Cavac ?

M. M. : Nous restons indépendants, avec notre propre politique commerciale. Nous bénéficions maintenant des fonctions support du groupe Cavac. C’est un confort, qui permet de consacrer plus de temps aux producteurs. Si, au départ, les clients étaient interrogatifs, ils nous ont fait confiance. Tout s’est bien passé, et ils nous ont suivis. Les récoltes d’été et d’automne ont été belles. En 2022 nous avons commercialisé 250 000 t, et nous espérons faire plus cette année. Il y a cinq ans, nous étions à 200 000 t. Nous faisons beaucoup d’achats en départ ferme, c’est donc difficile d’avoir une estimation précise. En tout cas, nous sommes plus avancés que l’an passé à la même période. Le souci, c’est plutôt la place, car les volumes ne dégagent pas à La Pallice.

Quels sont les projets en cours ?

M. M. : Nous sommes actuellement dans les cartons ! Les bureaux du siège à Saint-Pompain sont trop petits. Nous déménageons dans des bureaux en location à Benet, à quelques kilomètres, le temps de faire des travaux. Nous réfléchissons encore aux aménagements. C’est un projet qui était déjà dans les tuyaux avant l’arrivée de la Cavac au capital. Nous voulons aussi continuer à développer les filières, notamment les légumes secs, lentilles et pois. On devrait atteindre les 1 000 ha de pois chiche en 2024, trois ans après avoir débuté. Ces cultures apportent une autre valeur ajoutée aux agriculteurs.

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