Comment Maïsadour veut devenir « une référence environnementale »
En présentant son projet « Ambition 2030 » lors de son assemblée générale, jeudi 7 décembre, Maïsadour a égrené ses différents objectifs en matière environnementale.
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« Maïsadour doit devenir un groupe pionnier, une référence environnementale et durable, tant sur le plan économique qu’écologique », a lancé Christophe Bonno, le directeur général, lors du point presse précédant l’assemblée générale de la coopérative, jeudi 7 décembre. « Nous pouvons mener cette transformation car notre groupe va bien », souligne-t-il. Ainsi, sur l’exercice 2022-2023, Maïsadour présente un chiffre d’affaires de 1,475 Md€, en hausse de 4 %. Le tout dans un contexte de « sécheresse, influenza aviaire, inflation », comme l’a indiqué le président, Daniel Peyraube.
Mais tous ont mis en avant la feuille de route « Ambition 2030 » et ses perspectives « ambitieuses », pour reprendre les termes du président. En chiffres, cela donne l’objectif d’atteindre 50 % d’électricité renouvelable d’ici à 2025, 100 000 hectares d’agriculture régénératrice pour le pôle productions végétales en 2025, 100 % de couverts végétaux en hiver en 2030, 100 % des parcours d’élevage en agroforesterie en 2026, de « tendre vers la neutralité carbone » en 2045…
Deux fois plus de légumineuses
« Nous souhaitons aussi passer de 10 % de nos surfaces conduites en agriculture de précision aujourd’hui à 100 % en 2030 », développe Jean-Louis Zwick, directeur du pôle agricole.
Pour se diversifier, « garder la valeur ajoutée » et « développer une nouvelle filière vertueuse », Maïsadour teste également des légumineuses. Conséquence : « À l’horizon 2030, Maïsadour souhaite multiplier par deux la production de légumineuses (soja, pois, fève) et réduire de 50 % les importations de soja pour l’alimentation animale. »
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