Atlantique céréales passe à 50 négociants avec l’arrivée de Casaus
En février dernier, le groupement Atlantique céréales a accueilli son cinquantième négoce avec les Ets Casaus et commercialise désormais 2,2 Mt de céréales et oléoprotéagineux.
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Le groupement Atlantique céréales, siégeant à Niort (Deux-Sèvres) et créé en 2009 par six négociants pour la mise en marché de leurs grains, rassemble maintenant 50 négoces membres avec l’arrivée en février des Ets Casaus (Hautes-Pyrénées) et de ses 200 000 t de collecte.
Ses rangs avaient déjà été étoffés l’an dernier par quatre autres structures de négociants : en décembre 2023, le groupe Piveteau (Charente, 200 000 t de collecte), et au cours de l’été 2023, les Ets Sodem (Eure-et-Loir, 60 000 t de collecte), les Ets Laborderie (Tarn-et-Garonne, 40 000 t de collecte) et les Ets Goudy (Gers, 32 000 t de collecte).
Doublement du volume en cinq ans
Aujourd’hui, Atlantique céréales, présidé par Luc Bienaimé, commercialise 2,2 Mt de céréales et oléoprotéagineux sur le marché intérieur, intracommunautaire ou export. Ses volumes ont doublé en cinq ans et son équipe commerciale devrait encore s’agrandir.
« Les négociants connaissent une croissance régulière de leur collecte, explique Jean Simon, DG d’Atlantique céréales. Il y a sept ans, on était sur un volume moyen par entreprise de 25 000 t et nous n’avions pas de négoce à 100 000 t. Aujourd’hui, nous sommes plutôt sur un volume moyen de 40 à 45 000 t, avec plusieurs entreprises entre 100 000 et 200 000 t. »
Création d’une filière farine
Le fait de développer des liens étroits avec l’aval de la filière permet à l’équipe du groupement « d’identifier les débouchés les plus porteurs et les zones géographiques les plus fortes en prix », poursuit Jean Simon.
Ainsi, un projet a été entrepris avec une enseigne GMS nationale et un meunier français autour d’une farine qui rémunère les agriculteurs au juste prix, prenant en compte leurs coûts de production, et qui est disponible depuis octobre dans les rayons.
Partenariat avec Inarix
Au-delà de la commercialisation des grains, Atlantique céréales développe une palette de services. Depuis l’an dernier, un partenariat est en cours avec Inarix et son appli PocketLab qui permet de mesurer instantanément certains critères qualitatifs en blé et orge, telles la pureté variétale et la teneur en protéines. Une phase de tests a été lancée sur plusieurs régions.
De même, depuis quelques mois, le groupement fait connaître à ses négociants le programme d’agriculture régénératrice Cargill RegenConnect, qui offre aux agriculteurs la possibilité de valoriser le carbone séquestré dans leurs parcelles.
Nouvelle identité graphique
« Quand nous estimons que le service proposé est intéressant, nous en faisons part à nos membres », commente Jean Simon, qui s’apprête avec son équipe et les négoces associés à fêter en fin d’année, à La Rochelle, les quinze ans d’Atlantique céréales, lequel vient de se vêtir d’une nouvelle identité graphique.
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