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Centre Ouest céréales intègre Aquitabio

« Nous entrons dans une démarche de bio régional, et rejoindre Aquitabio va nous permettre de mutualiser nos volumes, nos compétences et nos débouchés », commente Ulrich Housseau, directeur général de COC.

Valorisant les productions bio de plusieurs coopératives de Poitou-Charentes, la SAS Aquitabio se renforce avec l’arrivée de COC. La coopérative de la Vienne va en parallèle monter en gamme sur ses outils de travail du grain bio.

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Engagée dans l’agriculture biologique depuis 2016, Centre Ouest céréales collecte en moyenne 6 000 t de grains bio par an. « Jusqu’à maintenant, nous étions sur une structure légère pour trier et stocker le bio », explique Ulrich Housseau, son directeur général.

D’où cette orientation, validée par le conseil d’administration il y a quelques semaines, « de faire un travail plus qualitatif pour toucher de nouveaux débouchés, notamment en alimentation humaine, précise Ulrich Housseau. Le contexte bio est compliqué en termes de consommation, nous avons besoin de nous structurer et de nous professionnaliser. »

« Des débouchés pluriannuels »

L’entrée de COC au capital d’Aquitabio a été validée lors de l’assemblée générale extraordinaire du 27 juin. « Nous entrons dans une démarche de bio régional, et rejoindre Aquitabio va nous permettre de mutualiser nos volumes, nos compétences et nos débouchés, pour proposer aux agriculteurs plus de solutions, et des débouchés pluriannuels pour essayer de réduire la volatilité des cours », commente le directeur de COC.

La coopérative rejoint ainsi ses consœurs Cap Faye, CEA Loulay, Océalia, Union Entente Agricole et Sèvre et Belle, « avec qui nous travaillons déjà sur d’autres sujets », ajoute Ulrich Housseau.

Un nouvel outil de collecte

Les grains COC ne seront pas forcément stockés sur le site Aquitabio à Beauvoir-sur-Niort (Deux-Sèvres). « Nous allons monter en gamme sur nos outils », annonce Ulrich Housseau. Actuellement stockée en boudin au sud du territoire de la coopérative, la collecte bio va être redirigée vers un site plus central, sur le nord de la Vienne, pour réduire les coûts de transport, avec un stockage en dur. Le permis de construire est en cours d’étude, et l’objectif est que l’outil soit opérationnel pour la récolte 2025.

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