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Terrena vient en aide aux producteurs Lactalis

Les élus de territoire de la coopérative ont alerté sur la situation de certains de leurs voisins concernés par les annonces de Lactalis.

La coopérative a annoncé, vendredi 18 octobre, proposer des contrats aux producteurs concernés par la réduction de la collecte de Lactalis, pour un volume de 40 millions de litres de lait. Le point avec Christophe Miault, élu au conseil d’administration de Terrena, en charge de la production laitière.

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L’annonce, fin septembre, a fait grand bruit : Lactalis va réduire ses volumes de lait collectés de l’ordre de 450 Ml, avec une première tranche de 320 Ml à l’horizon 2026 dans les zones est et sud des Pays de la Loire. La Laiterie Saint-Denis-de-l’Hôtel et FaireFrance se sont déclarés prêts à récupérer des volumes, ainsi que Terrena.

La coopérative a indiqué qu’elle était en capacité de collecter 40 Ml de lait sur sa zone de collecte historique, soit 100 km autour d’Ancenis (Loire-Atlantique). Les volumes seront transformés par Laïta, filiale de transformation et de commercialisation laitière de Terrena, partagée avec Even et Eureden. Laïta collecte actuellement 1,4 Mdl de lait au total, et commercialise notamment ses produits sous les marques Paysan Breton, Mamie Nova ou encore Regilait.

Du lait pour alimenter la croissance de Laïta

La proposition de Terrena est le fruit d’une réflexion commencée il y a deux ans. « Nous réfléchissions à comment refaire de la croissance », explique Christophe Miault, élu au conseil d’administration de Terrena, en charge de la production laitière. Constat a été fait que la laiterie d’Ancenis était en mesure d’accueillir plus de volumes, en raison d’une demande tirée par les PGC (produits de grande consommation) français, et de l’anticipation d’un ralentissement de la croissance côté production. En parallèle, à la suite de l’annonce de Lactalis, « les élus de territoire nous ont alertés sur la situation de certains de leurs voisins », relate Christophe Miault.

Les éleveurs intéressés sont invités à rejoindre l’OP de Terrena et à devenir coopérateur. Priorité sera donnée à ceux « qui sont déjà adhérents de la coopérative pour d’autres activités ou ceux qui souhaitent le devenir », précise Christophe Miault.

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