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Euralis veut « devenir la coopérative des contractuels »

Le 12 décembre devant la presse, le président d’Euralis, Christophe Congues (à g.), et le DG, Philippe Saux, ont présenté les résultats 2021-2022 du groupe, confirmant « la robustesse de son modèle économique ». Concernant la récolte plus récente, ils ont enregistré une baisse de 40 % sur le maïs et de 30 % sur les semences.

Sur l'exercice 2021-2022, Euralis voit son chiffre d'affaires et son Ebitda progresser, respectivement de 15 % et 5 %, et joue plus que jamais la carte des contrats avec l’aval.

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Dès le début de la conférence de presse de ce lundi 12 décembre, le directeur général d'Euralis, Philippe Saux, a délivré le message essentiel : « Euralis démontre la robustesse de son modèle économique et poursuit son développement. » La coopérative basée à Lescar (Pyrénées-Atlantiques), forte de ses 9 000 adhérents et 5 275 salariés, présente un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros pour l'exercice 2021-2022, en croissance de 15 %. Son Ebitda s'établit à 82 millions d'euros, soit plus 4 millions d'euros. Par contre, concernant la récolte plus récente, Euralis enregistre une baisse de 40 % sur le maïs et de 30 % sur les semences.

Ces résultats 2021-2022 ont été portés par « la hausse des prix, les volumes des céréales en augmentation, des gains de parts de marché pour Maison Montfort et Rougié et la poursuite du développement de Lidea », la filiale semences. Le groupe a notamment dû s'adapter à la guerre en Ukraine, lui qui compte 400 collaborateurs dans le pays et 200 en Russie.

Accentuer l’offre de conseil, développer de nouvelles filières

On le sait : Euralis est l'une des trois coopératives à avoir choisi de s'orienter vers le conseil. « Nous sommes les seuls à ne pas le regretter », assure le président, Christophe Congues. Cette activité a grandi (+ 15%) et « on va accentuer l'offre de conseil sur le choix stratégique », reprend le président. Euralis développe de nouvelles filières (légumes secs, kiwi, noisettes), notamment via des contrats avec l'aval. « Notre idée est de devenir la coopérative des contractuels », confie le directeur général.

Pour l'avenir plus proche, Euralis est en attente, « dans les jours prochains », de la décision de l'Autorité de la concurrence sur le projet de rapprochement de ses activités canards avec celles de Maïsadour. Elle travaille toujours, également, à une ouverture de capital.

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