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Lorca confirme l’intérêt d’un engrais organique face à la sécheresse

Depuis huit ans, Lorca confie chaque année une étude aux étudiants de 3e année en protection des cultures de l’Ensaia, à Nancy.

Des étudiants de l’Ensaia ont restitué, le 7 mars, les résultats d’une étude que leur a confiée Lorca, étude dont l’objectif était de mesurer l’impact d’un stress hydrique après l’apport d’un engrais organique.

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Le service agronomique de Lorca travaille sur l’importance de la vie du sol dans le processus de nutrition des plantes avec, notamment, des études confiées depuis huit ans aux étudiants de troisième année en protection des cultures de l’Ensaia, à Nancy. En effet, depuis plusieurs années, les sols des exploitations de ses adhérents se dégradent physiquement. Pour Lorca, il est urgent de mettre en place des solutions correctives.

Trois doses et trois sols

Cette année, les étudiants de l’Ensaia ont mesuré l’impact d’un stress hydrique sur la qualité des sols à la suite de l’apport d’un engrais organique à base de lisier de porcs (référencé chez Lorca) sur du blé de printemps en conditions contrôlées. Trois doses d’apport ont été testées (aucun apport, dose préconisée et double de la dose préconisée) sur les trois types de sols typiques de la zone Lorca. Un stress hydrique a ensuite été appliqué.

Effet positif confirmé

À la récolte, différents indicateurs de la qualité des sols ont été mesurés (biomasse microbienne, activité microbienne, pH, rapport C/N, teneurs en matière organique, carbone et azote soluble) ainsi que la biomasse des parties aériennes et racinaires des blés, le nombre de talles et différentes teneurs en pigments. Résultat : dès la dose préconisée, l’apport de l’engrais organique retarde la mise en stress hydrique des blés de 2,5 jours en sol argilo-limoneux et de 7 jours en sols argileux et argilo-calcaires.

« Depuis plus de cinq ans, nous sensibilisons les adhérents sur l’importance d’apporter régulièrement de la matière organique fraîche pour accroître la tolérance des cultures à la sécheresse, précise-t-on au service agronomique de Lorca. Cette étude confirme nos propos. Nous allons continuer à communiquer sur cette solution ainsi que sur l’importance d’implanter des couverts. »

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