À Openfield, Bioline veut « construire une agriculture du résultat »
Lors du salon Openfield, consacré à la troisième voie de l’agriculture et organisé par Bioline by InVivo, mardi 13 juin à Milly-la-Forêt (Essonne), 600 personnes étaient présentes, représentant 130 coopératives et négoces.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Sur la plateforme expérimentale Openfield, ouverte à la distribution agricole mardi 13 juin, il s’agit de « présenter, de manière concrète, la troisième voie de l’agriculture qui doit être productive, qualitative et dans le respect des contraintes environnementales en termes, notamment, de carbone et de gaz à effet de serre », appuie Laurent Martel, directeur général de Bioline by InVivo. « La distribution est le relais pour accompagner cette nouvelle agriculture », précise Jérôme Calleau, président de l’union InVivo. 130 coopératives et négoces étaient d’ailleurs au rendez-vous.
« Ici, nous travaillons toute la rotation en même temps, présente Olivier Descroizette, directeur innovation en charge de la direction d’Openfield au sein de Bioline by InVivo. Donc, en une seule campagne, sont produits les résultats de 18 indicateurs de pilotage pour une rotation totale. C’est la spécificité de la plateforme ! »
Quinze cultures, quatre thématiques
En effet, quinze cultures, composant cinq rotations représentatives de la ferme France, sont étudiées sur 13 ha à travers quatre thématiques : bas carbone, réduction de l’IFT et gain de CEPP, agriculture de conservation des sols et agriculture conventionnelle.
« Nous ne sommes pas là pour opposer les types de production, mais pour construire une agriculture du résultat », souligne Olivier Descroizette. Pour ce faire, « nous travaillons avec Tereos, Mondelēz et Semons du sens (groupe Soufflet), et nous sommes en réflexion avec d’autres entreprises », précise-t-il.
Biocontrôle et conventionnel complémentaires
Dans les résultats d’expérimentation, « nous cherchons à réduire l’IFT et les émissions de gaz à effet de serre sans augmenter le coût de production pour l’agriculteur, nous allons donc chercher de la valeur ajoutée pour ce dernier, relève Olivier Descroizette. Quant à la distribution, si elle peut craindre de perdre un courant d’affaires en phytos, avec le biocontrôle, le dynamisme sur le marché est conservé. Le biocontrôle et le conventionnel sont complémentaires et non opposés. »
Pour accéder à l'ensembles nos offres :