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L’Abba met en musique les biosolutions

Le directeur scientifique agriculture de l’Inrae, Christian Huygue, assure la présidence du bureau de l’association Abba.

L’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie (Abba) a été officialisée mardi 7 novembre, afin de pouvoir mettre en œuvre le grand défi piloté par le ministère de l’Agriculture. À la clé, 42 M€ de fonds publics et 18 M€ de fonds privés pour six ans.

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La constitution de l’Association biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie (Abba) a été annoncée le 7 novembre dernier. Sa vocation première est de répondre au Grand défi « Biocontrôle et biostimulation pour l’agroécologie » piloté par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Ce programme national de recherche et d’innovation, prévu sur une période de 6 ans (2024-2029), est doté de 42 M€ dans le cadre du plan d’investissement France 2030 et de 18 M€ apportés par les acteurs privés.

Combiner les solutions

« L’association regroupe 80 membres issus des organisations publiques et privées. Elle vise notamment à créer un réseau d’expérimentation et de recherche sur le sujet. Il s’agit également d’étudier des approches combinatoires entre biocontrôle et biostimulants », souligne Stéphanie Tiprez, directrice d’Afaïa, syndicat représentant les professionnels du secteur des matières fertilisantes, supports de cultures et biostimulants.

Six membres au bureau

Un bureau de préfiguration a été constitué pour cette association dont Christian Huygue, directeur scientifique agriculture à l’Inrae, assure la présidence. Parmi les six membres de ce bureau figurent également des représentants d’Afaïa, de l’Acta (les instituts techniques agricoles), de Doriane (société spécialisée dans les solutions logicielles pour l’expérimentation agricole), de Koppert (solutions de biocontrôle) et de Staphyt (accompagnement de la recherche et de l’innovation).

Huit collèges

Afin de représenter une large partie de la chaîne de valeur des biosolutions, les membres de l’association sont répartis en huit collèges : enseignement et recherche, fabricants et metteurs en marché, acteurs du numérique et des agroéquipements, acteurs de la recherche appliquée, utilisateurs et conseil agricole, acteurs de la distribution agricole et de la transformation, acteurs du financement de l’innovation, acteurs de la société civile.

« L’association est ouverte à de nouvelles adhésions, explique Louis Gauthier, directeur général de Doriane et secrétaire général d’Abba. Une première feuille de route a été partagée. Il s’agira de la faire valider par l’ensemble des adhérents en assemblée générale le 17 novembre, et par la suite par l’ANR (Agence nationale de la recherche). Un séminaire de travail est prévu les 1er et 2 février prochains. Notre association doit entre autres permettre de constituer des consortiums afin de pouvoir répondre à des appels d’offres et de mettre en commun les compétences. »

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