RAGT Semences prône le « zéro sol nu »

Ce n’est une surprise pour personne, il faut réduire les émissions de GES du secteur agricole. Et l’un des leviers identifiés, c’est « de tripler les surfaces de cultures de services en France d’ici 2030 », faisait part Tristan Jacquin, ingénieur d’affaires chez RAGT Semences, lundi 4 décembre, lors d’une visioconférence. Par conséquent, le semencier lance pour 2024 la démarche « zéro sol nu ».

Des mélanges sur mesure

Avec 1,5 Mha, les couverts représentent aujourd’hui 10 % de la SAU. L’objectif national est d’atteindre en 2030 les 4,5 Mha, ce qui correspond à 45 000 t de semences certifiées. « En tant qu’acteur majeur de la semence agricole, nous nous devons d’accompagner les distributeurs et les agriculteurs dans cette démarche, et c’est pourquoi nous prônons le zéro sol nu », explique Tristan Jacquin.

À travers ce slogan, RAGT Semences souhaite s’emparer du sujet de la couverture du sol. « Nous sommes capables de proposer des mélanges sur mesure qui répondent aux différents enjeux des agriculteurs », souligne Gilles Yvart, responsable marketing multi-espèces France chez RAGT. Une cinquantaine de mélanges est proposée par le semencier. Chiffre qui augmente chaque année, avec en moyenne quatre nouveautés par an. De plus, tous les mélanges sont inscrits dans une démarche CEPP. « Et chaque mélange créé sera inscrit dans cette démarche » précise Jean-Michel Bellard, chef de ventes chez RAGT Semences.

Des formations adressées à la distribution

RAGT Semences présentera son nouveau mot d’ordre tout au long de la campagne 2024. Fort d’une quarantaine d’essais sur les couverts, le semencier partagera cette vision et ses innovations à l’occasion de l’Innovtech RAGT, organisé dans quatre lieux en France de mai à septembre. De plus, il proposera aux distributeurs des formations sur les cultures de services.

Enfin, dans son optique « zéro sol nu », RAGT Semences mise sur les crucifères pour leur capacité à pousser en conditions stressantes, leur développement rapide, leur fort pouvoir couvrant et leur système racinaire pivotant. « Aujourd’hui, nous sommes reconnus par la distribution sur les crucifères pour trois critères : la tardivité, notre capacité antinématodes et la forte production de biomasse », précise Tristan Jacquin.