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Le Pur100, un nouveau biocarburant bas carbone

Le nouveau Pur100 bas carbone issu de la transformation d'huiles de colza français cultivé avec « des pratiques agricoles plus vertueuses » garantit une réduction des émissions de GES de 80%, selon Étienne Valtel, directeur général d'Altens.

Altens, acteur français dédié aux énergies alternatives, a lancé, vendredi 29 mars, le Pur100, un nouveau B100 bas carbone, biocarburant produit à partir de colza français issu de l’agriculture régénératrice.

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« Seul expert français des carburants alternatifs, nous voulons être moteurs de la décarbonation », a appuyé Étienne Valtel, directeur général d’Altens, lors du lancement du nouveau B100 bas carbone, vendredi 29 mars, dans les locaux des Transports seine-et-marnais, à Quincy-Voisins (Seine-et-Marne). « Les deux secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, l’agriculture et le transport, se retrouvent autour de la filière B100, certifiée et tracée, pour aller vers une réduction. »

Une réduction des émissions de GES de 80 %

Altens proposait déjà à ses clients transporteurs routiers le biocarburant B100 produit à partir de colza français qui permet de réduire de 60 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport au diesel B7 conventionnel. Le nouveau Pur100 bas carbone issu de la transformation d’huiles de colza français cultivé avec « des pratiques agricoles plus vertueuses » va plus loin en garantissant une réduction des émissions de GES de 80 %.

« Le B100 bas carbone encourage les pratiques de l’agriculture régénératrice qui stockent plus de carbone dans le sol en réduisant le travail du sol, protègent la vie du sol en privilégiant la fertilisation organique, plutôt que minérale, et en évitant les sols nus en interculture », explique Étienne Valtel.

Mesurer les crédits carbone

Altens collabore avec la start-up MyEasyFarm, basée à Bezannes (Marne), pour « prouver le changement des pratiques agricoles » selon son directeur, François Thierart, qui propose son outil aux équipes des chambres d’agriculture et d’une trentaine de coopératives et négoces.

« En enregistrant les pratiques sur notre plateforme MyEasyCarbon certifiée Label bas carbone, l’outil mesure le tonnage de carbone stocké dans le sol, indique-t-il. L’agriculteur peut ensuite être rémunéré à hauteur d’environ 30 à 40 € par tonne de carbone stockée par hectare et par an. »

Premier client

Engagé dans une démarche de réduction des émissions de gaz à effet de serre, Nicolas Dhondt, directeur général des Transports seine-et-marnais, a équipé ses trente véhicules en 2021 pour pouvoir rouler avec du B100. Il sera le premier transporteur à utiliser le B100 bas carbone. « Altens a porté le coût du rétrofitage et nous met à disposition un camion-citerne de B100. Nous sommes satisfaits du B100 malgré une légère surconsommation. Il nous a permis de réduire de 1 000 t/an les émissions de GES. Avec le B100 bas carbone, nous offrons un service encore plus vertueux à nos clients. »

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