Auxo Agro se dévoile
Quatre négoces de la région Centre-Val de Loire se sont associés pour mutualiser un réseau d’expérimentations, Auxo Agro, en lien avec les fermes Étamines d’Actura. La première journée technique a été organisée jeudi 18 avril.
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C’est la première fois qu’ils se rassemblent. Jeudi 18 avril, une quarantaine de technico-commerciaux de quatre entreprises différentes assistent à des ateliers sur le désherbage, en préparation de la campagne d’automne. La matinée se déroule au nord de Blois, proche du nouveau magasin des Ets Pissier de Pontijou (Loir-et-Cher). Le négoce est à l’initiative de ce rapprochement. « Nous n’avions pas de ferme de référence Étamines en région Centre-Val de Loire. Il a paru opportun de construire un réseau d’expérimentations entre plusieurs négoces », explique Matthieu Pissier, le président d’Auxo Agro.
Le 5 janvier 2024, les négoces Pissier, Durand, Bodin et Adagri, qui représentent 6 000 clients agriculteurs, ont créé la SAS Auxo Agro afin de mutualiser les moyens et les résultats d’une quinzaine d’essais, répartis sur l’Eure-et-Loir, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Cher. Chaque associé est actionnaire à parts égales.
Pas que de la technique…
Cette entreprise s’intègre au sein d’Étamines, le réseau d’essais d’Actura qui, jusqu’à présent, ne disposait pas de ferme de référence sur le secteur. 60 % de l’activité d’Auxo Agro sera consacrée à Étamines. Les 40 % restants sont dédiés aux essais technico-économiques des quatre structures associées. Les biostimulants et les biocontrôles font partie des thèmes prioritaires d’expérimentation.
Les associés d’Auxo Agro souhaitent également travailler sur le numérique avec des outils d’aide à la décision, la gestion de l’eau et le carbone. « Nous voulons aller plus loin que des essais simplement techniques, ajoute Matthieu Pissier. Nous sommes convaincus que l’innovation est porteuse d’avenir. »
Auxo Agro a déjà embauché une animatrice, Émilie Heuland, précédemment ingénieure technique et marketing chez FMC. « Elle sait aussi bien parler le langage de la technique que celui du commerce », glisse Guillaume Malnoury, d’Adagri. Elle est aidée par les quatre responsables grandes cultures des négoces.
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