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L’usine de pop-corn d’Océalia s’est embrasée

L'usine de Saint-Genis-de-Saintonge avant l'incendie.

Mercredi 31 juillet, un terrible incendie s’est déclaré à Saint-Genis-de-Saintonge (Charente-Maritime) sur l’un des deux sites de production de Sphère Production, filiale du groupe Océalia.

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Un important incendie s’est déclaré ce mercredi, peu avant 20 h, au sein de l’usine de Saint-Genis-de-Saintonge (Charente-Maritime) de la société Sphère Production, fabricant de pop-corn et filiale du groupe coopératif charentais Océalia.

Aucun blessé

Le feu a été maîtrisé dans la nuit. Et, heureusement, aucun blessé n’est à déplorer parmi les salariés.

Si l’origine du feu reste encore à définir, Sphère Production s’est mis en ordre de marche pour gérer au plus vite la crise, car le bilan est lourd. L’usine a été entièrement détruite, à l’exception de la partie administrative.

« Aujourd’hui, nous avons déplacé les bureaux dans le second site industriel de Pons (Charente-Maritime) pour assurer la continuité de nos activités », précise Agnès Buisson, responsable communication chez Océalia. L'activité de l'ensemble des salariés permanents du site incendié est maintenue avec leur transfert sur celui de Pons.

Collecte de maïs et production de pop-corn assurées

Les clients et adhérents ont été prévenus. « Nous avons assuré à nos coopérateurs que la collecte de leur production sera bien assurée cet automne. »

Sphère Production collecte en moyenne 15 000 t de maïs par an sur les secteurs de Pons et de Saint-Genis-de-Saintonge, dont 3 000 à 4 000 tonnes sont transformées et vendues en pop-corn pour les GMS. La cadence de travail va donc être augmentée sur le site de Pons pour répondre aux besoins des adhérents et des clients.

Une reconstruction à venir

Malgré ce terrible événement, les équipes de Sphère Production se tournent déjà vers l’avenir. « Nous allons reconstruire au plus vite l’usine pour disposer dès que possible d’un nouvel outil industriel », conclut Agnès Buisson. Pour cela, Sphère Production sait qu’elle peut s’appuyer sur la « résilience et le soutien » du groupe Océalia.

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