Maïsadour et Agralia affichent un tarif de séchage en baisse

Un prix qui recule de 7 % en un an, voilà une rareté. « Encore plus quand d’autres structures ne l’ont pas baissé, voire l’ont augmenté », souligne Grégory Moulis, nouveau directeur des productions végétales de Maïsadour et de sa filiale Agralia. La coopérative et le premier négoce du Sud-Ouest affichent cette année des tarifs de séchage « très attractifs ».

Ainsi, chaque tonne séchée coûte 27 euros à l’agriculteur, pour des humidités comprises entre 22 et 32 %. « Dans ce plateau d’humidité, le prix baisse donc de 7 % en un an, met en avant le directeur. Et nous avons élargi ce plateau, qui était de 25 à 32 % l’an dernier. » Non sans insister sur un point : la transparence du prix.

Objectif : une récolte précoce

La coopérative et le négoce mettent en avant plusieurs objectifs à cette tarification, valable jusqu’au 30 octobre. « D’abord, l’idée est d’aider les agriculteurs à améliorer leur rentabilité économique, indique Grégory Moulis. Ensuite, on sait que des agriculteurs attendent avant de moissonner pour que le maïs sèche sur pied. Ce n’est pas notre intérêt pour des raisons de qualité et de possibles pertes au champ. » Autre avantage à précocifier la récolte : « fluidifier l’entrée des volumes dans nos séchoirs, pour avoir une plage de travail plus large. Les batteuses grossissent, les capacités de transport aussi, notre outil industriel a plutôt diminué. »

Pour parvenir à baisser les coûts, « nous avons optimisé nos achats de gaz et nos process séchage, baissé nos charges de structures », énumère le dirigeant. Des améliorations notamment dues à la création de Provénergie, un logiciel créé en interne, qui permet d’optimiser le séchage du maïs. Ce logiciel, installé sur les sites sécheurs, donne des infos en temps réel pour que l’opérateur puisse faire les bons réglages en conséquence et réduire les consommations d’énergie du silo pour sécher.