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Cérèsia engage un projet de décarbonation avec BASF

« Ce programme carbone permet aux exploitations de dégager des crédits carbone qui aideront à financer leur transition écologique », explique Frédéric Adam, responsable des solutions agricoles chez Cérésia.

BASF et Cérèsia ont présenté, mardi 22 octobre à Lavannes (Marne), un projet commun d’accompagnement des agriculteurs dans l’évolution de leurs pratiques, grâce à leur valorisation en crédits carbone.

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« Dans un contexte où les défis techniques et économiques se multiplient, les agriculteurs doivent repenser leurs pratiques agricoles, expose Frédéric Adam, responsable des solutions agricoles chez Cérèsia. La transition agroécologique leur permettra de construire des systèmes agricoles plus résilients, plus respectueux de l’environnement et économiquement viables. »

Objectif : 100 % des adhérents dans l’agroécologie

D’ici 2027, Cérèsia ambitionne que 100 % de ses agriculteurs soient engagés dans la transition écologique. « Pour cela, un panel de leviers pour diminuer les émissions de CO2 et augmenter le stockage du carbone a été identifié », poursuit Frédéric Adam.

Le changement de forme d’azote (via l’utilisation d’inhibiteurs d’urées notamment et de variétés plus économes en intrants), les OAD ainsi que les intercultures figurent parmi les solutions plébiscitées.

Un crédit carbone à hauteur de 40 €

C’est dans ce contexte qu’un projet entre Cérèsia et BASF a vu le jour cet été. L’objectif ? Valoriser économiquement les pratiques de réduction d’émissions sous forme de crédits carbone. « Cette initiative permet de “dérisquer” les agriculteurs », indique Frédéric Adam.

Les crédits carbone seront ensuite vendus à BASF. « Pour les deux premières années, un forfait de 40 € par hectare a été fixé », précise Pascal Lacroix, responsable Territoire Est de BASF France division Agro.

Pour l’instant, douze exploitants sont engagés dans la démarche. Chacun d’entre eux choisit les leviers qu’il souhaite mettre en place sur ses parcelles et s’engage pour deux ans reconductibles. En tout, 548 ha sont concernés (blé, orge de printemps, betterave, pomme de terre, luzerne).

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