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La Scara mise sur l’innovation en agroécologie

« En deux ans, nous venons de vivre la deuxième meilleure récolte de la coopérative avec 237 500 t en 2023, et la deuxième plus mauvaise en 2024 en espérant atteindre 185 000 t », soulignait Cédric Guillemin, président de la Scara, lors de son assemblée générale, jeudi 12 décembre, à Arcis-sur-Aube (Aube).

Sereine face à la récolte 2024 grâce à la sécurité conférée par ses débouchés en filières, la Scara développe l’accompagnement de ses adhérents dans le cadre de la transition agroécologique.

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Avec une récolte 2023 record (237 500 t), un chiffre d’affaires de 100,4 M€ (-10 %) et un résultat net de 1,6 M€ (contre 1,2 M€ sur l’exercice précédent), la Scara a pu réaliser des ristournes importantes à ses adhérents.

Sur le plan technique, l’accompagnement des adhérents s’est enrichi de nouveaux sujets : microbiologie des sols, Cive d’hiver, pratiques bas carbone, blés spécifiques…

Nouvelles filières

Lors de son assemblée générale, jeudi 12 décembre, à Arcis-sur-Aube (Aube), la coopérative a réaffirmé son engagement à accompagner les agriculteurs dans la transition agroécologique et bas carbone en s’appuyant sur neuf axes : la fertilité des sols et le stockage du carbone, l’optimisation de la physiologie des cultures, la ferme connectée, la valorisation des indicateurs environnementaux, l’innovation via la filière Limagrain-Scara-Jacquet-Brossard, la diversification de la collecte, l’unité de méthanisation Biogaz d’Arcis, les partenariats scientifiques et le financement de l’innovation.

Sur cet exercice, la Scara a lancé de nouvelles filières (blé jaune Mélène, blé high amylose) en partenariat avec Limagrain et de nouvelles diversifications (lentille, lin oléagineux).

82 % de la collecte en filières

Pour l’exercice en cours, la commercialisation des céréales de la mauvaise récolte 2024 avec 185 000 t espérées est un vrai défi. « 82 % de notre collecte est inscrite dans des filières avec des relations étroites avec nos clients, ce qui va nous permettre de commercialiser cette récolte qui pose certains problèmes de qualité sans trop de réfactions, souligne Céline Gillet, directrice générale de la Scara depuis cet été. Notre région est un peu préservée par rapport aux autres régions françaises. La Scara et nos adhérents devraient passer cet exercice sans trop de difficultés. » Le partenariat avec Top Pommes de terre sera renforcé pour sécuriser encore plus l’accès aux plants et à de nouvelles variétés pour les adhérents.

La performance des outils est également au cœur des préoccupations de l’exercice, notamment l’extranet adhérents et le nouvel ERP qui est dans sa dernière ligne droite de mise en œuvre et qui permettra un meilleur pilotage des métiers et du revenu agricole. Les silos doivent également connaître un nouveau plan d’investissement étalé sur dix ans après un état des lieux réalisé pour cerner les travaux prioritaires.

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