Soréal lance Yonne Aliments, sa nouvelle marque low cost
Avec sa nouvelle gamme Yonne Aliments, préparée depuis début 2022 et lancée commercialement en octobre, Soréal propose un vrai low cost aux éleveurs.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Uniquement vendue en phoning et en volume sans accompagnement technique, la nouvelle gamme Yonne Aliments que Soréal vient de lancer en octobre s’adresse aux éleveurs qui n’ont pas besoin de ses services techniques et qui disposent de capacités de stockage.
« Les aliments sont fabriqués dans notre usine de Joigny (Yonne), selon les mêmes exigences de qualité que notre gamme Soréal, avec les certifications RCNA et STNO. En segmentant de cette manière, nous permettons aux éleveurs de ne payer que ce dont ils ont besoin et sans rogner sur nos marges qui sont très faibles en nutrition animale, explique le directeur général de Soréal, Sylvain Baudry. C’est donc réellement du low cost et non du bas de gamme puisque la formulation est assurée de la même manière. »
Une équipe dédiée, notamment pour le phoning
L’entreprise a constitué une équipe dédiée, notamment pour le phoning, et elle a déterminé les tailles de lots optimums du point de vue des outils de production et de la logistique de livraison mais aussi de ses consommations d’énergie à l’usine comme en livraison. Yonne Aliments est ainsi livrée par 12 t minimum pour les vaches laitières et en camion complet pour les autres productions.
« Si les éleveurs qui sont passés à Yonne Aliments veulent de nouveau de l’accompagnement technique, pas de problème, notre gamme Soréal reste bien présente et à leur disposition », ajoute Sylvain Baudry.
Gamme classique : montée en compétences des techniciens
Pour la gamme classique, l’entreprise a d’ailleurs renforcé son équipe de techniciens en embauchant deux personnes de plus, et investit dans leur formation pour accompagner les éleveurs. « Nous vivons depuis plusieurs années des crises successives et nous en vivrons d’autres, même si nous ne savons pas aujourd’hui lesquelles. Pour pouvoir s’adapter, il faut rompre avec les habitudes. C’est en remettant tout à plat, nos process pour optimiser nos consommations d’énergie, comme notre organisation, que nous avons construit cette nouvelle offre », résume le dirigeant.
Dans l’arsenal de son adaptation, l’entreprise a aussi lancé une commercialisation de coproduits et elle incite les éleveurs, quand ils le peuvent, à privilégier les formulations en farine ou en mash plutôt qu’en granulés.
Yanne BolohPour accéder à l'ensembles nos offres :