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Trois investissements stratégiques pour le pôle volailles de Maïsadour

Maïsadour a investi 15 millions d’euros dans son abattoir de Condom, dans le Gers, qui emploie près de 200 salariés. © KARINE MEDINA

Maïsadour vient de réaliser trois investissements importants pour renforcer son positionnement de premier groupe volailler du Sud-Ouest et troisième de France.

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« Transformer en profondeur et de manière durable » ses activités volailles : tel est l’objectif affiché par Maïsadour. Le tout dans un contexte d’incertitudes liées à la grippe aviaire ou encore à la hausse des coûts. Pour ce faire, la coopérative du Sud-Ouest vient de réaliser trois « investissements stratégiques » qu’elle a détaillés le 6 octobre, et vise 20 % de hausse de son chiffre d’affaires d’ici 2026.

Le premier d’entre eux est le rachat récent de 49 % des parts de la société Fermiers du Sud-Ouest au groupe Terrena. Une opération, validée par l’Autorité de la concurrence, qui fait de Maïsadour le seul maître à bord de son pôle volailles.

15 M€ pour l’abattoir de Condom

Deuxième investissement, Maïsadour vient d’inaugurer l’agrandissement et la modernisation de son usine de Condom (Gers). L’opération aura coûté 15 millions d’euros à la coopérative. « C’est notre abattoir où on fait de la volaille standard, nous devions le faire évoluer pour mieux répondre à la demande, témoigne Michaël Dolet-Fayet, vice-président en charge du pôle volailles. Les gens veulent de la volaille découpée, donc désormais la découpe y est automatisée. Et nous diminuons la pénibilité au travail de nos près de 200 salariés tout en parvenant à produire les volumes demandés. » Soit 200 000 poulets par semaine, avec des pointes à 250 000. Chaque année, Maïsadour produit et commercialise 29 millions de volailles.

Une nouvelle feuille de route

Sans doute moins impressionnant mais pas moins important, le groupe a dessiné une nouvelle feuille de route stratégique. « Notre volonté est d’être leader sur le marché premium, reprend le vice-président. Parce que c’est dans notre ADN. » 95 % des 496 éleveurs de la coopérative produisent en effet des volailles label rouge. Michaël Dolet-Fayet conclut : « Nous voulons nous démarquer au national et à l’international, pour nous développer aussi à l’export. » De quoi, espère-t-il, « retrouver une rentabilité durable d’ici cinq ans ».

Christophe Zoia

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