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BIOFERTILISANTS Olmix vise le podium

Jean-Marie Bocher, directeur international d'Olmix, Hervé Balusson, PDG, Danièle Marzin, directrice marketing, et Didier Blin, en charge du marketing Plant Care.R. FOURREAUX

La division Plant Care du spécialiste des algues ambitionne d'être dans le trio de tête des entreprises françaises d'engrais organiques et de spécialités.

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Axée essentiellement sur la nutrition animale depuis sa création en 1995, Olmix mise à présent sur le développement de sa branche Plant Care, arrivée plus tardivement sur le marché en 2006, lors du rachat du néerlandais Melspring, focalisé sur les sols sportifs et espaces verts. Mais l'avancée significative provient de l'acquisition de PRP Technologies en 2017, complétée cette année par le britannique Micromix, expert en nutrition foliaire et biostimulants, et par la bretonne Amendis, spécialiste de la fertilisation organique, notamment en vigne.

Doubler son CA en cinq ans

Olmix Plant Care, qui représente 42 M€ de CA dont 17,5 M€ en France, compte bien, avec l'élargissement de son portefeuille, doubler son CA en France dans les cinq ans à venir, avec ses produits existants et à venir, et ainsi intégrer le trio de tête des entreprises d'engrais organiques, organo-minéraux ou de spécialités. Pour cela, d'autres projets sont dans les cartons dans le domaine du biocontrôle, des biostimulants (avec des formulations dédiées en grandes cultures) et des biofertilisants.

« Il s'agit là de valoriser la ressource algue au travers de gammes d'engrais et d'amendements organiques spécifiques, et de mettre en place une équipe dédiée à la fertilisation organique », projette Didier Blin, en charge du marketing de la division. Enfin, Olmix est en train de constituer un fonds BioAlg avec plusieurs acteurs (Lyreco, Codif...) pour, selon le PDG Hervé Balusson, « arriver à faire émerger et structurer une filière algue vers les biofertilisants, les bioplastiques, le biofood et la réduction de l'empreinte carbone ».

Renaud Fourreaux

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