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NÉGOCE Soufflet tout en durabilité

« Je souhaite qu'en partant de la FNSEA, en passant par l'Ania, on arrive à dérouler une vraie démarche d'agriculture durable », a expliqué Jean-Michel Soufflet.L. PETIT

Jean-Michel Soufflet milite pour une agriculture durable et une mise en cohérence de toutes les initiatives déjà existantes.

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Le 8 novembre, à l'occasion de la présentation du rapport d'activité, Jean-Michel Soufflet a insisté sur l'engagement du groupe dans des démarches d'agriculture durable et respectueuse de l'environnement. Il milite pour la mise en place d'une véritable démarche d'agriculture raisonnée et pointe du doigt le manque de cohésion français. « Aujourd'hui, tout le monde a ses initiatives dans lesquelles on est d'ailleurs impliqués (Ferme France, PADV), mais il faut tous qu'on ait une démarche beaucoup plus claire », martèle le président.

Nécessaire montée en gamme

Si, pour lui, le label rouge est le seul reconnu par le consommateur et doit monter en puissance et être mis en cohérence avec la démarche d'agriculture durable, il faut aussi « qu'on arrive à construire cette démarche alternative au bio, car tout le monde ne peut pas s'en payer, mais tout le monde doit manger sainement ». L'agriculture conventionnelle doit nécessairement monter en gamme « pour notre marché intérieur français, voire européen », et être accompagnée d'une communication claire. Depuis le début de cette année, le groupe a relancé la dynamique Baguépi avec la « farine responsable », inscrite dans une démarche de durabilité, issue de blés français, sans insecticides de stockage, « la chose la plus importante » pour Jean-Michel Soufflet.

Lucie Petit

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