ALIMENTS Technocentre en vue

Le constat dressé en 2017 fait réfléchir. Les différentes usines d'aliments expérimentaux, en lien avec les stations françaises de recherche publiques ou privées, sont obsolètes. L'expertise française en nutrition animale, pourtant reconnue au niveau international, ne possède aucune vitrine dans l'Hexagone. Enfin, les études sur de nouveaux matériels ou des comparaisons de matériels sont difficiles car il n'existe pas d'atelier de taille préindustrielle. L'objectif de Tecaliman et de ses partenaires est de construire, dans un lieu qui reste à déterminer (résultats de l'étude de faisabilité en juin), une plateforme technologique partagée, de type mini-usine expérimentale, disposant de deux ateliers dont un pour la production d'aliments sensibles en zone confinée. S'y ajouterait un module administratif où pourraient avoir lieu des formations. Les recherches de financements sont en cours même si le soutien de nombreuses structures professionnelles, notamment les syndicats de la nutrition animale, est acquis.

Yanne Boloh