SUD-OUEST Les coops du Sud-Ouest en petite forme
Maïsadour, Euralis et Vivadour, dont l'activité repose en grande partie sur les palmipèdes gras, affichent des résultats à la baisse.
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La crise de l'influenza aviaire n'aura épargné personne. Moins 100 M€ de CA pour Maïsadour (1,46 Md€ en 2015-2016), moins 40 M€ pour Euralis (1,43 Md€), moins 45 M€ pour Vivadour (433 M€), les trois groupes coopératifs ont beaucoup perdu en 2016, après l'arrêt de la production de canards gras. 3,7 millions de bêtes n'ont pas pu être produites par leurs adhérents.
Certains secteurs résistent
A cela s'ajoutent des collectes de céréales en recul, des surfaces en semences et en légumes à la baisse, et des taux de change défavorables avec la Russie et l'Ukraine... Maïsadour affiche ainsi un résultat net de - 20 M€ et Euralis, un résultat d'exploitation en recul de 10 %, à 20 M€, qui reste toutefois supérieur à celui de 2014. Heureusement, certains secteurs d'activité ont bien résisté, comme celui de la volaille label rouge, qui s'est maintenu. Vivadour obtient de bons résultats avec ses poulets sans antibiotique pour Casino et ses Poulets d'Ici, standard, mais locaux, et se lance dans la production d'oeufs pour Cocorette. Le pôle gastronomie de Maïsadour se développe grâce au saumon fumé Delpeyrat, à la truite Delmas et au jambon de Bayonne, désormais exportable aux Etats-Unis et en Chine. Euralis, grâce à ses productions de foie gras en Chine, au Canada et en Bulgarie, a maintenu ses ventes en pays tiers. La coop table aussi sur ses innovations (semences colza, hélicouverts, filière soja) pour rebondir.
Florence Jacquemoud
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