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LAIT Agrial dans la cour des grands du lait

« Nous devenons à part entière un acteur structurant du secteur coopératif laitier », souligne le DG d'Agrial, Ludovic Spiers (à gauche), à côté du président Arnaud Degoulet.A. DUFUMIER

Agrial estime être désormais « dimensionné pour le marché mondial ». La fusion avec Eurial, définitivement entérinée le 27 mai, est un nouveau départ.

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« Ce n'est pas un aboutissement, mais un point de départ », martèle le président d'Agrial, Arnaud Degoulet, à propos de la fusion avec Eurial. Le projet, déjà effectif dans sa partie aval depuis novembre, est désormais complété par le regroupement de l'ensemble des producteurs. La disposition a été entérinée par vote des adhérents en AG, le 27 mai, à Rennes. Les quelque 4 500 producteurs supplémentaires issus des sept coops d'Eurial et des Vergers du Pays d'Auge s'étaient aussi prononcés en faveur d'une fusion lors de leurs AG respectives, du 17 au 25 mai. « Nous sommes rentrés dans le match et nous devenons à part entière un acteur structurant du secteur coopératif laitier », note le DG, Ludovic Spiers. « Cette fusion avec Eurial nous a déjà permis de nous positionner pour l'acquisition de Guilloteau (le Pavé d'Affinois) et d'investir ainsi le métier des fromages au lait de vache. Le savoir-faire de Guilloteau dans l'ultrafiltration du lait nous ouvrira aussi des portes à l'exportation », complète le président. Agrial ne cache pas ses ambitions d'aller chercher des relais de croissances et de la valeur ajoutée à l'export. Le groupe confirme par ailleurs sa volonté de relancer la marque de produits laitiers ultra-frais la Roche aux fées pour le marché intérieur. Agrial affiche cependant une fois de plus une rentabilité assez faible à 1,1 % en 2015. « C'est un niveau minimum pour assurer la pérennité et les investissements de l'entreprise », souligne Arnaud Degoulet.

Alexis Dufumier

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