PHYTOS InVivo cible de Greenpeace

Le 13 mai, de 7 h 40 à midi, dix-neuf activistes de Greenpeace ont bloqué l'entrée principale du siège d'InVivo à Paris avec un mur de bidons symbolisant des pesticides, aux cris de « Philippe Mangin, Thierry Blandinières : empoisonneurs ! », mettant ainsi en cause nommément le président et le DG de l'union de coopératives, laquelle réalise, selon l'ONG, « plus de la moitié des ventes des pesticides en France ».

InVivo a répondu que « les produits phytosanitaires occupent aujourd'hui une place incontournable dans la palette des solutions disponibles pour répondre à l'objectif de produire plus et mieux », et que le groupe investissait dans les technologies de pointe et consacrait « des moyens importants (200 collaborateurs dédiés) à la R & D dans les domaines de l'agroécologie et du biocontrôle ».

Ce genre d'action de la part de Greenpeace, qui avait publié la veille un rapport détaillant les impacts sanitaires des pesticides, ne devrait pas être la dernière, car l'ONG a choisi de faire de l'agriculture l'un de ses thèmes prioritaires de campagne pour les années à venir. Un site web international a même été lancé le 11 mai pour inciter les internautes à rejoindre ce mouvement.

R. F.