CONSEIL ODA sort d'une mauvaise passe
Après quelques années délicates, la société de conseil ODA annonce reprendre pied et s'offre les services de Didier Nedelec (ex-InVivo).
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Renaud de Kerpoisson, président du groupe Offre et demande agricole, le reconnaît : « On a été meilleur que le marché quinze années sur dix-sept, mais pas en 2011 et 2012, où des soucis dans les recommandations ont généré une baisse des abonnements. » Après avoir évincé son directeur Carol Gué fin 2014, ODA s'appuie sur Didier Nedelec, ex-directeur d'InVivo Grain, devenu consultant. Depuis le début de l'année, il intervient trois jours par semaine, pour « réorganiser la société, orienter les recherches, structurer le réseau et valoriser les analyses ». Après des prix élevés en 2012 et 2013, logiquement moins porteurs pour l'activité, la campagne 2014-2015 a suscité un regain de formation chez les agriculteurs, assure Renaud de Kerpoisson. « Cette mauvaise passe est derrière nous, la situation est complètement rétablie », annonce-t-il, prévoyant pour cette campagne une performance des agriculteurs, qui suivent les conseils d'ODA, supérieure de 50 € par rapport aux prix moyens des coops.
Objectif : 12 000 agriculteurs
ODA annonce un CA de 7 M€ avec 80 salariés toutes sociétés confondues (ODA France, Ukraine, Pologne et Royaume-Uni, ODA Futures et Agricote) et 4 000 clients en Europe, dont 2 500 en France (80 % d'agriculteurs). « On veut terminer la constitution d'un panel d'agriculteurs pour récupérer de l'information au fil de l'eau. » Objectif à cinq ans : 11 000 à 12 000 agriculteurs sur l'ensemble du groupe. L'ouverture d'un bureau en Roumanie est programmée.
Renaud Fourreaux
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