Login

AQUITAINE Maïsadour à la peine à cause du maïs

Thierry Zurcher, DG de Maïsadour, a annoncé aux adhérents un CA et un EBE en hausse, malgré un résultat net négatif du groupe.STUDIO ERNEST

Collecte en retrait et conflit en Ukraine plombent les résultats 2013-2014 de Maïsadour. Mais volailles, foie gras et alimentation animale se portent bien.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Une collecte de maïs en retrait de 30 % en 2013, à cause des aléas climatiques, et un prix des céréales et des agrofournitures en baisse ont pesé sur les comptes de Maïsadour. Mais le résultat net aurait quand même atteint + 2,4 M€ s'il n'y avait pas eu de conflit en Ukraine, où le groupe vient d'inaugurer la deuxième tranche de son usine de semences de maïs et tournesol. La monnaie locale ayant été dévaluée, il a dû souscrire une assurance contre les pertes de change de 14 M€. Il s'agit d'une provision et non d'une perte de cash, mais elle a entraîné une chute du résultat net du groupe à - 11,7 M€. Ces difficultés n'ont pas empêché Maïsadour de clore sa campagne avec un chiffre d'affaires en hausse de 4 % à 1,55 milliard d'euros. L'activité alimentation animale a notamment bien fonctionné avec 752 000 t vendues (221 M€ de chiffre d'affaires) et la marque St-Sever des volailles Fermier du Sud-Ouest (FSO) est montée en puissance en grande distribution (218 M€ de CA). FSO pense enregistrer une hausse de 5,5 % cette année. Dans le pôle gastronomie, « la marque de foie gras Delpeyrat a continué à progresser, mais n'est pas assez valorisée », selon Thierry Zurcher, le nouveau directeur général. Les ventes de jambon de Bayonne ont également bien augmenté en fond de rayon. Enfin, le partenariat avec Jouffray-Drillaud, spécialisé dans les semences fourragères, permet à Maïsadour de se développer en Afrique.

Florence Jacquemoud

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement