SEMENCES Inquiétudes des entreprises
Malgré des résultats économiques encourageants, l'UFS craint à terme une évolution de la réglementation défavorable aux semences.
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« Notre filière représente un poids économique important, 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires et près de 800 M€ d'excédent net pour notre balance commerciale, rappelle Régis Fournier, président de la jeune Union française des semences, au cours de sa cinquième assemblée générale qui s'est tenue le 5 novembre, à Paris. Mais les semenciers travaillent à long terme... et le résultat des politiques nationales et européennes d'aujourd'hui se mesurera sur le long terme, d'où nos inquiétudes. » Il fait notamment référence au dossier des traitements de semences. « Nous avons précédé la réglementation, investi dans nos usines, mis en place au niveau européen un référentiel qui garantit les bonnes pratiques et les réponses que nous recevons sont mitigées. » Il s'inquiète en particulier des initiatives de la France pour faire interdire par l'Europe, les traitements à base de néonicotinoïdes sur toutes les espèces. Autres sources de préoccupation pour les semenciers, la lenteur avec laquelle les variétés tolérantes aux herbicides sont inscrites, l'absence de seuil de présence fortuite d'OGM dans les semences conventionnelles, les discussions qui vont redémarrer sur la future loi européenne sur les semences, l'application du protocole de Nagoya sur la biodiversité qui pourrait conduire à un blocage de l'accès aux ressources génétiques. Autant de dossiers sur lesquels les équipes de l'UFS restent très vigilantes.
Blandine Cailliez
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