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SANTÉ Expositions aux phytos : des progrès à faire

La disponibilité des EPI chez les distributeurs est le deuxième critère de choix des agriculteurs interrogés par l'Anses, cité par 38 % des répondants.C. WATIER

Un colloque Anses-Efsa a fait le point les 28 et 29 octobre sur les expositions professionnelles aux pesticides.

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Fin octobre, l'Anses et l'Efsa (autorité européenne de sécurité des aliments) ont organisé conjointement une conférence pour présenter l'avancement des recherches sur les expositions professionnelles aux pesticides. L'occasion de présenter les travaux de l'agence française sur les EPI (équipements de protection individuelle) et les dernières conclusions de l'étude Agrican sur les cancers en agriculture (lire ci-dessous).

Des EPI inconfortables

En 2011, l'Anses s'est autosaisie sur l'efficacité des EPI, et a rendu son avis le 22 octobre dernier (1). Des enquêtes menées auprès d'agriculteurs ont dévoilé les principaux critères de choix des EPI : la nécessité de se protéger (47 %), la disponibilité chez le distributeur (38 %), et le prix des équipements (28 %). A noter, aussi, que « la principale phase où l'agriculteur porte son EPI est la préparation de la bouillie, mais le port de protection diminue au cours de la journée lors des phases successives » et que « les combinaisons à usage unique ne sont pas systématiquement jetées ». Le problème du confort a été souligné : « Les combinaisons certifiées en tant qu'EPI dont les performances sont bonnes en termes de pénétration et de perméation présentent, pour la plupart, un niveau de confort jugé comme médiocre, faible ou très faible », estime l'agence.

Marion Coisne

(1) www.anses.fr/sites/default/files/documents/PHYTO2011sa0216.pdf.

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