IAD Durabilité sans éclat
Les rencontres de l'Institut de l'agriculture durable ont mobilisé près de 400 personnes, malgré l'absence de débat.
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Le 23 janvier se sont tenues les 5es Rencontres internationales de l'agriculture durable, « sous le haut patronage du président de la République, François Hollande ». En prélude, les résultats d'une enquête en ligne, « L'agriculture durable et vous », ont été présentés. Bilan : 1 008 internautes (36 % d'agriculteurs, 20 % de consommateurs et pour le reste, des officiels, ONG, etc.) y ont répondu. Et selon l'IAD, il semble que les principes de l'agriculture durable aient bien été compris : elle est associée à l'agriculture raisonnée (23,6 %), l'agriculture bio (15,8 %) et les nouveaux modèles agronomiques type semis sous couvert (14,3 %), agriculture de conservation (12,7 %) et agroécologie (10,6 %). Des réponses volontaires « à prendre avec précaution », selon Bertrand Hervieu, invité de la première table ronde, aux côtés de Xavier Beulin, Renée Nicoux, sénatrice de la Creuse, Rolf Derpsch et Don Mc Cabe, experts internationaux en agriculture de conservation. Si le thème de base était « Pac et agriculture durable », on a bien peu parlé de la première, à l'exception du président de la FNSEA. Pas de débat non plus, mais des présentations du semis direct en Amérique du Sud et du Nord, avec des parallèles parfois compliqués à faire avec l'Europe. Mais le durable reste mobilisateur, côté participants et côté politique : « J'ai voulu marquer l'attachement qui était le mien à ces idées », a souligné Stéphane Le Foll dans son discours de clôture.
Marion Coisne
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