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MIDI-PYRÉNÉES Vivadour présente une écoferme

Pour favoriser l'intégration paysagère des deux bâtiments, Karine Bel, en GAEC avec son cousin, Nicolas Montferran, a opté pour des panneaux imitation bois. Le surcoût est de 3 000 €.F. JACQUEMOUD

Une éleveuse de poulets label rouge a construit des bâtiments équipés pour être autonomes en énergie et en eau.

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Lorsque Karine Bel a décidé de créer un atelier d'élevage, quand elle a repris l'exploitation de sa famille, à Caillavet (Gers), elle a voulu qu'il soit le plus écologique possible. Accompagnée dans son projet par les équipes de Vivadour, elle a construit deux bâtiments de 400 m², équipés de récupérateurs d'eau de pluie, ensuite stockée pour servir au lavage des bâtiments, à l'arrosage des haies et constituer une réserve incendie. « Des études sont en cours pour pouvoir en faire de l'eau de boisson pour les volailles. On arriverait ainsi, à terme, à une autonomie complète en eau », explique Frédéric Marcato, directeur de Vivanat, filiale de Vivadour spécialisée dans les questions environnementales. Des panneaux photovoltaïques, bientôt rejoints pas des éoliennes, fourniront l'électricité des clôtures, de l'éclairage et des chaînes d'alimentation. L'un des bâtiments est équipé d'une double isolation en sous-toiture pour économiser le gaz en hiver et isoler de la chaleur l'été. Des mesures seront faites pour savoir si le surcoût de cette isolation (8 000 €) est compensé par les économies d'énergie.

191 000 € ont été investis dans cette écoferme. Karine Bel a obtenu 88 000 € de subventions et 10 000 € par bâtiment, versés par Vivadour, qui dispose ici d'un site vitrine pour convaincre ses adhérents d'adopter les « technologies vertes » et communiquer sur son travail environnemental.

Florence Jacquemoud

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