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SEMENCES Des exportations records

Le Gnis qui vient d'enregistrer une très bonne année pour les semences, va maintenant s'atteler à l'application du nouveau Certificat d'obtention végétale.

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«Pour la première fois, les exportations françaises de semences dépassent la barre du milliard d'euros, à 1,081, précise François Burgaud, directeur des relations extérieures au Gnis, en présentant le rapport d'activité 2010-2011 du groupement. Elles enregistrent ainsi une progression de 17 % par rapport au précédent exercice. les importations sont, quant à elles, stables à 480 M€. Ce qui permet au secteur des semences de terminer son exercice, avec un excédent de la balance commerciale lui aussi record, de 601 M€. » Le chiffre d'affaires du secteur des semences en France s'élève à 2,7 milliards d'euros, et la France est aujourd'hui le troisième marché mondial pour les semences, derrière les Etats-Unis (12 milliards) et la Chine (6 milliards). A côté de cette bonne santé affichée, plusieurs sujets préoccupent actuellement le Gnis et, en particulier, celui de la loi sur le Certificat d'obtention végétale, COV qui vient d'être adoptée.

« La France est le vingt-deuxième pays membre de l'Union européenne à ratifier cette convention Upov qui date de 1991, rappelle Daniel Segonds, président du Gnis. Cette décision permet à la fois de légaliser la pratique des semences de ferme et d'établir une équité entre utilisateurs de semences certifiées et de semences de ferme, quant au financement des efforts de recherche.

Pour sa mise en place, nous explorons plusieurs pistes, en particulier la voie de l'accord interprofessionnel qui existe depuis plusieurs années en blé tendre, mais aussi celle des accords directs entre agriculteurs et Sicasov, l'organisme chargé de la collecte des royalties. »

Blandine Cailliez

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