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AUVERGNE Limagrain, la coop qui valait 2 Mds

Le président, Jean-Yves Foucault, et le DG, Daniel Chéron, assurent que le développement international ne se fait pas au détriment de la France.R. FOURREAUX

Le groupe, quatrième semencier mondial, développe son activité produits céréaliers. Et finalise la fusion avec Domagri.

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Le chiffre d'affaires de Limagrain a progressé de 14,7 % en 2011-2012 pour atteindre 1,78 Md€. « On a l'ambition en 2012-2013 de s'approcher des 2 Mds€, voire de les dépasser », vise Daniel Chéron, DG de Limagrain. Une croissance qui passera notamment par la réussite de l'ouverture à l'international du secteur des produits céréaliers, l'activité semences (70 % du CA) étant déjà largement internationalisée. Le cours élevé des matières premières continue d'ailleurs à être propice aux ventes de semences du groupe : + 3 % pour les potagères dans un marché en recul, et + 11 % pour Vilmorin dans son ensemble.

3 700 salariés en France

Le groupe assure que son développement international ne se fait pas au détriment de la France. En cinq ans, le nombre de salariés a bondi de 35 % (à 7 720) et de 24 % en France. Un chiffre pour moitié dû au rachat de Brossard en mai 2011. Jacquet-Brossard est désormais le troisième intervenant du secteur Boulangerie-viennoiserie-pâtisserie en France, derrière Harrys et Pasquier. Son CA a grimpé de 8,5 % à 277 M€. De son côté, Limagrain céréales ingrédients, leader européen des farines fonctionnelles, a vu son CA progresser de 2 % à 74 M€. L'activité appro-collecte de la coopérative, issue de la fusion de Limagrain et de Domagri, il y a trois ans, ne représente que 6 % du CA du groupe. « On est aujourd'hui sur la fin du processus de fusion », informe Daniel Chéron. « Au niveau des agriculteurs, c'est fait, beaucoup d'entre eux étaient adhérents aux deux coops », assure le président Jean-Yves Foucault. Au niveau des équipes salariales, la réorganisation n'est pas encore tout à fait digérée. Mais les TC travaillent maintenant en commun.

Renaud Fourreaux

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