AQUITAINE Maïsadour mise sur les marques "premium"
Le groupe landais continue à progresser et à structurer l'aval.
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Avec un chiffre d'affaires de 1,206 milliard d'euros, en progression de 20 %, Maïsadour continue sa marche en avant. Mais son résultat n'excède pas 10 M€. Cet exercice a été marqué par la collecte record des céréales, la première année de fonctionnement de l'usine de semences en Ukraine et, fin 2010, le lancement des Fermiers du Sud-Ouest en partenariat avec Terrena, soit un bassin représentant 29 millions de volailles.
Marketing et innovation consolidés
L'aval a été renforcé avec l'achat de Comtesse du Barry (foie gras et plats cuisinés), non inclus dans le périmètre de calculs car l'acquisition a été faite fin mai 2011. La holding Maïsadour Vivadour Val de Sèvres qui englobe cette entreprise et comprend aussi Delpeyrat, Excel, Auguste Rey et Salaisons Pyrénéennes pèse désormais 402 M€. En s'appuyant sur ces marques « premium », le groupe peut financer le marketing et l'innovation. Des décisions déjà prises impacteront le prochain exercice : rachats de Coquadour, Canadou , ATS, Diétaplus, participation dans une ferme d'élevage d'esturgeons, création de Sud-Ouest Agri Services avec Avilog, commercialisation des légumes frais confiée en 2012 à Primco. «Il faut travailler avec celui qui a le leadership», précise Thierry Blandinières, directeur général. Enfin, le partenaire chinois ayant disparu, laissant l'abattoir neuf inoccupé, Maïsadour pourrait s'installer à Shangaï pour trier les foies produits sur place et destinés au marché local.
Claude Mandraut
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