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AUVERGNE Le rêve américain de Limagrain

Déjà leader européen en blé, le semencier s'implante aux Etats-Unis

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"On veut devenir progressivement un acteur mondial en blé en construisant une position blé en dehors de l'Europe, en premier lieu aux Etats-Unis ", actait Daniel Cheron, DG de Limagrain, lors de la présentation des résultats du groupe, fin décembre. Déjà, le quatrième semencier mondial vient d'intensifier son budget recherche en un an de 124 à 141 M€ et a en effet racheté, en 2010, un certain nombre de petits semenciers aux Etats-Unis : BSF et Genesis dans l'Indiana, Trio dans le Kansas et Trigen dans le Minnesota. " Il nous reste deux zones, au nord-ouest des Etats-Unis et en Californie, où l'on n'est pas présent et où l'on pourrait acquérir des entreprises selon les opportunités. " Du coup, pour développer internationalement l'espèce blé, le groupe a créé en mai, aux Etats-Unis, Limagrain céréale seeds. La société californienne de biotechnologies Arcadia est entrée au capital de cette nouvelle entité. elle apportera des gènes d'efficience de l'azote qui pourraient conduire à la création de blés OGM.

OGM et hybrides d'ici à 2020

Limagrain espère pouvoir offrir des blés OGM et des blés hybrides à l'horizon 2020. " Cette politique d'acquisition dynamique nous permet d'avoir une des plus belles organisations de recherche aux Etats-Unis. On a d'ailleurs pris un peu tout le monde de court ", s'enorgueillit Daniel Chéron, qui avoue penser faire de même en Argentine, en Australie et au Canada. Il y a un an, le semencier créait un joint-venture avec l'Argentin DonMario.

Renaud Fourreaux

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