SEMENCES La France, force de propositions
Un an après sa création, l'union française des semenciers avance ses pions sur de nombreux dossiers.
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Au moment où elle a vu le jour, il y a juste un an, l'Union française des semenciers ne s'attendait peut-être pas à mener de front autant de dossiers. Même si les trois commissions créées se répartissent la tâche, le travail est parfois ardu et l'UFS entend bien être force de propositions pour toutes les questions qui concernent ses activités.
Réflexions sur la propriété intellectuelle et les brevets
En commençant par la nouvelle loi européenne sur les semences, en préparation à Bruxelles, qui vise deux objectifs, une plus grande harmonisation entre les Etats-membres et un processus de certification des semences qui revienne moins cher au contribuable. Les discussions en cours portent également sur la retranscription en droit français de la convention de l'Upov, l'Union pour la protection obtentions végétales, ou sur les réflexions à l'échelle internationale en matière de propriété intellectuelle sur les semences avec probablement une nouvelle voie à trouver entre la protection Upov sur les variétés et le brevet pour les gènes. " Au plan français, nous sommes très attentifs au dossier des poussières, précise François Desprez, son président. Il constitue un enjeu très important pour les stations de semences. Nous veillerons à ce que les décisions prises, le soient pour toutes les semences, y compris les semences de ferme. Nous allons être vigilants sur la définition du Nodu (1) pour les traitements de semences. Nous allons enfin remettre à plat et sans a priori, le dossier des semences de ferme, car il faut reconnaître que le dispositif retenu au plan européen est un échec. Nous n'arrivons plus à financer la recherche, il nous faut imaginer une nouvelle solution. "
Blandine Cailliez
(1) Nombre de doses unités de produits phytosanitaires.
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