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BIOCARBURANTS Les OS appelés à soutenir le bioéthanol

Un projet de sécurisation de l'approvisionnement des usines d'éthanol va être présenté aux organismes stockeurs courant janvier.

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C'est lors de l'AG de Cap Seine, le 4 décembre dernier, que le président d'Orama, Philippe Pinta, a présenté les grandes lignes du plan de mutualisation des risques de prix concernant le bioéthanol. Dans un premier temps, il s'agit d'élargir la base d'approvisionnement en ouvrant le système aux OS exclus jusque-là, mais aussi de partager l'écart de prix entre le blé-éthanol et le blé alimentaire lorsque cet écart sort d'un certain tunnel et, ainsi, de répartir le risque. Un cahier des charges serait établi, afin d'organiser les relations entre industriel, OS et agriculteur.

Taxer les réfractaires

Dans le cas où ces deux étapes ne suffiraient pas à consolider la filière, 1 Mt de céréales sur les 2 Mt qui alimenteront les usines dans les prochaines années, pourraient être mutualisées. « L'idée est de savoir si on peut aller plus loin dans le système pour le rendre très incitatif en pénalisant ceux qui ne veulent pas y rentrer », résume Rémi Haquin, président du conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer. En clair, les OS qui ne participeraient pas aux livraisons, auraient à payer une taxe. Une sorte de TGAP de l'ordre de 2 €/t pour ceux qui destineraient moins de 2 % de leurs volumes à l'éthanol. Le tout pour une durée de trois ans maximum. Néanmoins, il sera du ressort des pouvoirs publics et de la DGCCRF de statuer sur la possibilité d'un tel mécanisme. L'ensemble de ce dispositif, sera présenté aux industriels et aux OS ce mois-ci. Reste à voir comment ces derniers vont l'accueillir.

Renaud Fourreaux

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