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SEMENCES Le secteur trop méconnu

Une étude du Gnis montre que les Français sont conscients du rôle important des semences, mais connaissent très peu les entreprises et leurs efforts.

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Le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) a réalisé avec l'institut de sondage Opinion Way une étude (2 039 personnes interrogées en avril 2009) dont le but affiché était « d'appréhender l'opinion du grand public sur le secteur des semences et sa perception des enjeux liés à l'agriculture durable et à l'alimentation ». Il en ressort que les Français sont largement conscients du rôle des variétés dans le goût (90 %), la qualité sanitaire (87 %), la résistance aux parasites et aux bactéries (92 %). Et 69 % pensent que les nouvelles variétés ont un effet positif sur la diversité des produits alimentaires. Mais paradoxalement, ces perceptions positives concernant les semences ne se traduisent pas au niveau des acteurs de la filière très méconnus du grand public. « L'image des semenciers est souvent cannibalisée par le débat sur les OGM et les Français ignorent les efforts investis en recherche et les progrès apportés par les variétés », commente-t-on au Gnis. De plus, seulement 1 % des Français désignent les semences et les progrès associés comme solution au défi alimentaire mondial. Fort de ces constats (et bien d'autres à découvrir sur www.gnis. fr), le Gnis va donc accentuer ses efforts de communication grand public sur le thème de la recherche semencière et des bénéfices de celle-ci dans la chaîne agroalimentaire.

Laurent Caillaud

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