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PHYTOS LAURE DE BASTARD, responsable de groupe développement et filières cultures spéciales, chez Syngenta Agro. : « De multiples partenariats dans toute la filière »

Syngenta Agro communique sur ses actions destinées à améliorer la qualité des vins.

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Pourquoi Syngenta Agro s'investit dans l'amélioration de la qualité des vins ? Notre leadership sur le marché des antibotrytis - environ 40 % de parts de marché, aujourd'hui, et une offre large - nous a amené très tôt à initier de multiples partenariats dans toute la filière pour mener des études sur l'impact de ce champignon parasite et des pratiques sur la qualité des vins. Notre approche filière en vigne est en cela unique et mobilise chez nous toute une équipe dédiée. Nous sommes ainsi en lien avec de nombreux acteurs de la recherche agronomique et oenologique, mais aussi avec les entreprises de l'aval.

Quels sont les exemples concrets de vos études et partenariats ? Nous avons lancé en 2006 une enquête pluriannuelle intitulée « Botrytis ou qualité », en collaboration étroite avec les caves coopératives et les négociants en vins. Il s'agit d'observer à la parcelle l'impact du botrytis sur la qualité des moûts, de mettre en évidence les mesures prophylactiques et chimiques, permettant de diminuer l'intensité du botrytis, et de mesurer les incidences d'une protection adaptée. Il en ressort que le désherbage limite significativement le développement du botrytis ou, encore, qu'il n'y a aucune incidence des fongicides antibotrytis sur la maturité des baies. Nous menons également une étude pluriannuelle en partenariat avec les vins Georges Duboeuf, Martin Vialatte Oenologie et Oenovisions sur les contaminations en microorganismes indésirables. Nous travaillons aussi à mieux comprendre et combattre l'apparition de goûts moisi-terreux et d'achratoxine A dans les vins.

Laurent Caillaud

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