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PHYTOS GUIDO CIMA, directeur général de Phyteurop : « Nous occuperons bientôt 5 % du marché français des spécialités »

Phyteurop annonce le développement de douze nouveaux produits ou projets d'ici à 2012.

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Vous venez de livrer à vos clients des objectifs précis à l'horizon 2012, quels sont-ils ?

A travers l'objectif que nous avons intitulé Cap 2012, pour « Contrat d'activité partagée », nous voulons montrer à nos principaux partenaires que nous allons être de plus en plus présents sur le marché des spécialités, au détriment des génériques, pour représenter une vraie alternative aux innovations des géants du secteur. Notre défi est alors d'occuper, en 2012, 5 % du marché français des spécialités phytosanitaires et d'atteindre une part de marché de 10 % chez nos principaux partenaires que sont les coopératives (1).

Quels sont vos atouts pour y parvenir ?

Nous développons douze vrais nouveaux produits ou projets. Il s'agit à la fois de vraies nouvelles molécules issues de la recherche de notre partenaire italien Isagro, mais également d'un gros travail d'amélioration des formulations de molécules hors brevet. Pour cela, nous tablons sur nos alliances en amont, avec les bailleurs de molécules, comme en aval, avec les coopératives qui détiennent 44 % de notre capital. Notre force est justement cette double particularité liée à une organisation unique dans la profession : notre interdépendance vis-à-vis des multinationales et la coopération qui est partie prenante de notre stratégie au travers de ses deux clubs, celui des techniciens et le club marketing et commercial.

Sur quels marchés attendez-vous vos nouveautés?

Nous comptons lancer d'ici à 2012 un herbicide non sélectif, un herbicide et un fongicide céréales, un herbicide maïs et un autre colza, deux fongicides pomme de terre et trois en vigne, un insecticide et un molluscicide.

Laurent Caillaud

(1) NDLR : Actuellement, la part du marché français de Phyteurop est de 6 % en consolidé, mais estimée à 4,5 % sur le seul créneau des spécialités.

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