Login

PAC Orama renoue le dialogue

Le Sommet du végétal 2010 a insisté sur la nécessité de renforcer le lien entre l'agriculture et la société.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Un an après le lancement du Pacte de confiance, les producteurs de grandes cultures se sont retrouvés pour témoigner du discours engagé avec les consommateurs et les sphères politiques, économiques et écologistes. L'initiative semble bien accueillie, notamment auprès des consommateurs. Logique, selon Alain Bazot, le président de l'UFC–Que choisir, car « les intérêts des producteurs et des consommateurs sont à 80 % convergents ».

Chasser les préjugés

Néanmoins, Orama devra encore recruter des porte-parole pour assurer le maillage du territoire national. « Si on veut bâtir une vraie politique agricole demain, il faut retrouver partout le dialogue », a justifié le secrétaire général d'Orama, Jean-François Isambert. En effet, les responsables de l'union des grandes cultures ont encore fort à faire, notamment sur les sujets en lien avec l'écologie. De ce point de vue, le ministère de l'Ecologie (MEEDDM), en « surenchère permanente », fait figure d'obstacle. « En nous faisant perdre notre compétitivité, en nous barrant l'accès à l'innovation, on nous enlève ipso facto les moyens de répondre à ce qu'attend la société de notre part sur tous les plans », a déclaré le président d'Orama, Philippe Pinta, en s'adressant au ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire. En ajoutant, qu'« il n'est plus supportable pour nous que votre ministère se voie aussi souvent contesté dans des arbitrages ministériels et ainsi dépouillé de ses sujets ».

R. F.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement