Bretagne « Un collectif anti-Triskalia à la manoeuvre »
Pour Triskalia, la publication, mercredi 29 août au soir, d'un article publié par Mediapart, relayé sur son compte Twitter sous le titre « Risques de contamination : le spectre d'un nouveau scandale sanitaire en Bretagne » dépasse les bornes.
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Signé par Inès Léraud, l'article (payant) commence par : « Le géant de l'agroalimentaire Triskalia a tenté de cacher à un éleveur breton de 240 bovins qu'il lui avait fourni des aliments contaminés par des antibiotiques non autorisés. La production est partie sur les circuits de consommation. » Il donne la parole à l'éleveur qui explique avoir reçu des aliments qui se sont révélés contaminés par d'autres granulés destinés aux lapins et qui souligne des impacts sur la santé de ses animaux.
Une livraison qui date du 21 mars
La coopérative a répondu par communiqué à l'enquête qu'elle considère « à charge » rappelant sa version des faits : – Une contamination croisée entre un aliment médicamenteux pour lapin et un aliment vache laitière lors de la livraison du 21 mars dans l'élevage laitier cité par le média parisien. – La confirmation de la contamination non à l'usine mais durant le transport effectué par une entreprise sous contrat signataire de la charte Qualimat transport et Oqualim. – L'indemnisation de l'éleveur pour le lait non livré durant trois jours lors de la vérification de l'origine de la contamination. – La reprise de tout le lot d'aliments. – Le travail d'expertise toujours en cours par les assurances pour identifier d'autres préjudices éventuels.
« Nous retrouvons derrière cette affaire une nouvelle fois le collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'Ouest, clairement anti-Triskalia, auquel appartiennent des proches d'un dossier totalement différent », souligne Marie-Laure Louboutin, responsable communication de la coopérative. Sans nier la réalité de sa condamnation dans la contamination par des pesticides de deux salariés de sa filiale Nutréa, la coopérative rappelle que ce dossier judiciaire est toujours en cours et estime qu'il connaît des rebondissements médiatiques à chaque échéance judiciaire.
Intrusion des Faucheurs volontaires
« Nous avons déjà en début de cette semaine subit l'intrusion des Faucheurs volontaires sur notre site de Glomel (Côtes-d'Armor). Et, en juin, après le déchainement sur les médias sociaux, l'Inspection d'académie a annulé la journée prévue, comme en 2015, pour que nous recevions les enfants des écoles dans le cadre de notre opération Planète Positive sur l'agro-écologie », liste la responsable.
Yanne Boloh
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