Bretagne Une rentrée remarquée chez Triskalia
Indignés par des attaques récurrentes dans les médias, les salariés et les élus de la coopérative Triskalia sont montés au créneau, le mardi 4 septembre, pour reprendre la main dans une guerre qui ternit leur image.
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Moins d'une semaine après sa réponse à un article de Mediapart qui, selon elle, dépasse les bornes, la coopérative Triskalia a décidé de prendre le taureau par les cornes dans une guerre d'image qui s'accentue depuis le début de l'été avec des amalgames entre différents dossiers : annulation de la journée Planète positive destinée aux enfants des écoles en juin, intrusion de faucheurs volontaires sur le site Seveso de Glomel fin août, erreur de livraison présentée comme un nouveau scandale sanitaire « alors que les analyses ont montré que le lait était conforme », explique la coopérative…
Outre les actions en justice, notamment la plainte déposée à la suite des dégradations commises par les faucheurs, Triskalia veut répondre sur le terrain médiatique.
700 salariés et élus affichent leur soutien
700 salariés et élus se sont donc rassemblés devant 14 sites du groupe, dont 200 devant le siège social de Landerneau. « Salariés et élus ont voulu affirmer, en manifestant le 4 septembre, que s'attaquer à une entreprise, c'est aussi s'attaquer à ses adhérents et à ses salariés. Que l'entreprise dépeinte par les détracteurs ne correspond absolument pas à celle dans laquelle ils travaillent au quotidien », explique la coopérative.
Yanne Boloh
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